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Le bras de fer se poursuit au Venezuela

Le bras de fer se poursuit au Venezuela

Le bras de fer entre les opposants au gouvernement et la police se poursuit au Venezuela, alors que l'on fait état de cinq morts et de plusieurs dizaines de personnes blessées ou arrêtées depuis le début de la protestation, la semaine dernière.

Une étudiante de 22 ans, Genesis Carmona, est morte mercredi après avoir été atteinte par balle à la tête lors d'une manifestation la veille à Valencia, une ville du centre du pays, portant le bilan à cinq morts.

Le mouvement de mécontentement a gagné plusieurs villes, où l'on signale des barricades en flammes.

Dans la ville de San Cristobal, de nombreux commerces sont restés fermés alors que les affrontements se poursuivaient. Certains habitants parlent de « zone de Guerre ».

Peu d'informations sur ces affrontements filtrent pour le moment compte tenu de la faible couverture par les médias locaux.

Seuls les réseaux sociaux fournissent des images, qu'il est difficile de vérifier.

Toujours mobilisés, les étudiants ont appelé à une marche avec des fleurs blanches en signe de protestation contre les violences.

Les manifestants, des étudiants pour la plupart, reprochent à l'exécutif du président socialiste Nicolas Maduro un fort taux de criminalité, l'inflation, les pénuries et la répression.

Accusations criminelles contre un leader de l'opposition

Le gouvernement demeure intransigeant. Un chef de file de l'opposition, Leopoldo Lopez, fait face à de graves accusations criminelles.

Le régime lui reproche d'avoir organisé la manifestation qui a été suivie par des affrontements meurtrier dans le pays.

Le communiqué du tribunal suprême de Justice énumère les chefs d'accusations, dont « incendie volontaire, incitation à la violence et association de malfaiteurs ».

S'il est reconnu coupable, il pourrait écoper de 10 ans de prison.

Leopoldo Lopez s'était constitué prisonnier mardi en qualifiant le système judiciaire d'« injuste » et en appelant à la poursuite de la « lutte ».

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