Les prix du pétrole étaient sans direction vendredi en Asie, freinés par les inquiétudes pour l'économie chinoise et les chiffres mitigés des stocks de brut aux Etats-Unis.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril cédait un cent pour son premier jour de cotation à cette échéance, à 102,74 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison également en avril prenait quatre cents, à 110,34 dollars.
Les cours du brut ont souffert de l'annonce de la contraction de production manufacturière en Chine en février, à son plus bas niveau en sept mois selon un indicateur de la banque HSBC.
Pour Ric Spooner de CMC Markets "le marché a décidé d'attendre des données supplémentaires de Chine avant de procéder à une éventuelle révision à la baisse de la prévision de croissance".
Par ailleurs le rapport du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves de pétrole aux Etats-Unis, considéré comme un bon baromètre de la demande du premier consommateur de brut au monde, n'a pas fourni de direction claire.
Si les stocks de brut ont progressé un peu moins fortement que prévu au cours de la semaine achevée le 14 février, d'un million de barils seulement contre des attentes d'une hausse presque double, les réserves de produits distillés ont enregistré un recul six fois moins prononcé que prévu, de 300.000 barils.
Outre le gazole, ces stocks incluent le fioul de chauffage et sont très surveillés alors que les Etats-Unis connaissent cette année un hiver particulièrement rigoureux.
Enfin le marché surveille étroitement le regain de tensions géopolitiques dans plusieurs pays producteurs de pétrole comme la Libye, le Soudan du Sud ou le Venezuela.
Jeudi, le baril de WTI pour livraison en mars, dont c'était le dernier jour de cotation, avait terminé en baisse de 39 cents, à 102,92 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le Brent avait fini à 110,30 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 17 cents.
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