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La Russie évasive sur la poursuite de son aide à l'Ukraine

La Russie évasive sur la poursuite de son aide à l'Ukraine

Le Kremlin s'est montré évasif mercredi sur le versement d'une aide de deux milliards de dollars à l'Ukraine, prévu cette semaine, estimant que la priorité était pour l'instant de mettre fin aux violences.

L'Ukraine est considérée comme proche de la faillite et le ministre russe des Finances avait indiqué lundi qu'une aide de deux milliards de dollars seraient versés dans la semaine à Kiev.

Interrogé par l'agence officielle Itar-Tass sur le sujet, Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine, a répondu: "Pour l'instant, je ne peux rien dire sur le sujet".

"Il est évident que dans une situation où les extrémistes se livrent à ce qu'on voit en Ukraine, la priorité est de trouver une solution précisément à cette situation", a-t-il également déclaré.

Après le refus des autorités ukrainiennes de signer un accord de libre échange avec l'Union européenne, Moscou a accordé en décembre à Kiev un prêt de 15 milliards de dollars et une baisse sur les prix du gaz.

Trois milliards de dollars ont été versés fin décembre, mais après l'escalade de la tension à Kiev en janvier, Vladimir Poutine a indiqué que la poursuite de l'aide dépendrait du nouveau gouvernement ukrainien qui serait formé.

Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a cependant affirmé lundi soir que deux milliards de dollars seraient versés "cette semaine".

Selon le journal russe Kommersant de mercredi, ces déclarations sont intervenues après le remboursement par Kiev de 1,47 milliard de dollars dus à Moscou pour du gaz importé l'an dernier et en début d'année.

Le groupe russe Gazprom avait chiffré début février la dette gazière de l'Ukraine à 3,3 milliards de dollars et selon Kommersant, "Moscou lie officieusement le versement de nouvelles tranches d'aide aux paiements de Naftogaz", l'opérateur gazier ukrainien.

L'Ukraine traverse de grandes difficultés financières. Pour éviter un effondrement de sa monnaie, la banque centrale a imposé des restrictions sur les mouvements de capitaux.

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