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Conflit de travail au Massif : la direction hausse le ton

Conflit de travail au Massif : la direction hausse le ton

La direction du Massif de Charlevoix exhorte les 230 employés de la station de ski à accepter la recommandation de la conciliatrice, sans quoi elle menace de cesser ses activités dès lundi 24 février, pour une durée indéterminée.

Les syndiqués ont rejeté à 63 %, lundi soir, la dernière proposition de la conciliatrice. La direction affirme avoir du mal à comprendre cette décision, puisque l'exécutif syndical avait recommandé à ses membres d'accepter l'offre.

La conciliatrice proposait un contrat de travail de six ans avec des hausses salariales de 11,5 %.

Selon la direction, le climat d'incertitude qui règne depuis le vote de grève des syndiqués la semaine dernière et les moyens de pression évoqués pour les semaines de relâche nuisent aux activités de la montagne. Les annulations se sont multipliées depuis lundi dernier.

« Il y a beaucoup de gens qui en paient les frais actuellement. C'est un climat d'incertitude qui prend la région en otage et ce qu'on souhaite c'est que ce litige-là se termine le plus rapidement possible », affirme la porte-parole du Massif, Kim Martel.

De son côté, la CSN montre du doigt l'attitude de la direction. « Le Massif met à exécution une menace de lock-out, si jamais les gens ne se prononcent pas à nouveau ou n'acceptent pas. C'est une épée de Damoclès qui leur tient au-dessus de la tête. Le syndicat est extrêmement déçu de leur façon de faire », déplore la présidente du Conseil centrale de Québec-Chaudière-Appalaches, Ann Gingras.

Une assemblée générale aura lieu vendredi soir. Les employés du Massif seront à nouveau appelés à voter.

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