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Le CICR rappelle ses conditions pour participer à des évacuations en Syrie

Le CICR rappelle ses conditions pour participer à des évacuations en Syrie

Après les évacuations difficiles menées à Homs en Syrie, le CICR appelle samedi au respect du droit humanitaire international et rappelle qu'il ne participera pas à des évacuation non volontaires.

Dans une rare déclaration de son président, Peter Maurer, diffusée samedi, le Comité International de la Croix-Rouge rappelle que ses conditions sont toujours les mêmes : "les parties doivent garantir un passage sûr aux équipes du CICR et du Croissant-Rouge syrien (SARC) à tout moment et nous n'offrirons pas nos services sauf si cette évacuation est volontaire".

L'évacuation ces derniers jours d'environ 1.400 civils des quartiers assiégés de Homs, la troisième ville de Syrie, s'est déroulée dans des conditions extrêmement difficiles, à plusieurs reprises sous des tirs. Des personnes évacuées, beaucoup de femmes, d'enfants, des personnes âgées, ont dû parcourir un long chemin chargées de quelques biens personnels, protégées seulement par un rempart de 4x4 des Nations unies, faute d'avoir pu acheminer les autocars et les camions qui devaient être utilisés, selon des images de télévision.

A Homs "les négociatons avec les autorités syriennes et les groupes d'opposition n'ont pas abouti à un accès significatif ou à un engagement ferme aux principes fondamentaux des lois humanitaires internationales", déplore M. Maurer.

Il rappelle que c'est au CICR et au SARC et pas aux parties d'évaluer la situation en matière de sécurité et de décider s'il est possible ou non d'agir, pour cela il faut que les personnels humanitaires puissent avoir un accès direct aux personnes concernées et aux responsables militaires des différentes parties.

"Toute personne détenue après une évacuation doit être traitée avec humanité et à tout moment autorisée à contacter sa famille. Nos délégués doivent être autorisés à enregister les détenus pour que nous puissions connaître leur sort et maintenir un contact familial quand c'est nécessaire", souligne aussi le président du CICR.

Environ 400 hommes sortis des quartiers assiégés ont été interpellés par les forces du régime, puis la moitié d'entre eux ont été libérés, suscitant l'inquiétude de la communauté internationale pour ceux qui sont encore retenus.

pjt/nl/sym

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