Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Centrafrique: rencontre vendredi à Paris Hollande-Deby

Centrafrique: rencontre vendredi à Paris Hollande-Deby

Le président français François Hollande recevra vendredi en fin d'après-midi son homologue tchadien Idriss Deby Itno avec lequel il devrait parler de la crise en Centrafrique, a annoncé la présidence française.

Cette rencontre, au caratère inopiné et annoncée à quelques heures de sa tenue, est prévue à 17H00 GMT, a précisé la présidence dans un communiqué. Elle interviendra après un Conseil de défense consacré à la situation en Centrafrique, réunissant autour de François Hollande dans la matinée responsables militaires et ministres concernés (Affaires étrangères, Défense).

Cette semaine, la France et l'ONU se sont renvoyés la balle sur l'éventualité d'envoyer des renforts en Centrafrique, où la situation reste très tendue avec des violences meurtrières encore quotidiennes.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a demandé mardi à la France d'envoyer en Centrafrique de nouvelles troupes. Jeudi François Hollande lui a répondu en lui demandant d'accélérer un déploiement d'une force de Casques bleus, encore très hypothétique.

Paris dispose de 1.600 militaires sur le terrain, qui épaulent une force de l'Union africaine de plus de 5.000 hommes, et jusqu'à présent refuse d'augmenter son contingent. Le Tchad de son côté comprend aussi un fort contingent en Centrafrique mais rechigne à voir la présence militaire africaine se transformer en opération de maintien de la paix de l'ONU.

Sur le terrain, la situation s'envenime. Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) s'est dit vendredi "horrifié" par "la cruauté des auteurs des meurtres et des mutilations d'enfants".

"Ces dernières semaines ont été marquées par des niveaux de violence sans précédent contre les enfants lors d'attaques sectaires et de représailles menées par les milices (majoritairement chrétiennes) anti-balaka et d'ex-combattants Séléka (à dominante musulmane)", a indiqué l'organisation dans un communiqué.

sm-prh/ial/mba

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.