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Portugal: le gouvernement adopte une nouvelle réforme pour simplifier les licenciements

Portugal: le gouvernement adopte une nouvelle réforme pour simplifier les licenciements

Le gouvernement portugais a adopté jeudi de nouvelles mesures pour simplifier les licenciements, dans le cadre de sa réforme du code du travail approuvée en 2012, afin de remplacer celles rejetées en septembre dernier par la Cour constitutionnelle.

"Il était important de trouver des alternatives permettant de respecter l'esprit du nouveau code du travail et qui répondent aux objections de la Cour constitutionnelle", a déclaré le ministre du Travail Pedro Mota Soares à l'issue du conseil des ministres.

Le gouvernement a présenté cinq nouveaux critères que les employeurs doivent appliquer en cas de suppression de poste: l'évaluation du travail, les qualifications professionnelles, le coût, l'expérience et l'ancienneté du salarié.

La réforme du code du travail, qui avait fait l'objet d'un accord entre le patronat et l'UGT, l'une des deux centrales syndicales, avait laissé toute latitude à l'employeur dans le choix des critères de licenciement. Auparavant, le critère primordial était l'ancienneté du salarié.

La nouvelle législation du travail, adoptée par le Parlement en mai 2012, avait pour objectif de répondre aux recommandations de la troïka (UE-FMI-BCE) des créanciers du Portugal, qui souhaitaient assouplir le marché du travail afin de dynamiser l'économie.

La présentation de ces nouveaux critères de licenciement, qui vont être soumis au Parlement, intervient une semaine avant le retour de la troïka pour un nouvel examen des comptes du pays.

Le FMI, qui a débloqué mercredi le versement d'une nouvelle tranche d'aide de 910 millions d'euros dans le cadre du plan de sauvetage international accordé en mai 2011, est revenu à la charge pour réclamer "une plus grande flexibilité du marché du travail".

"Le gouvernement est en total désaccord avec la proposition du FMI de baisser le salaire minimum des plus jeunes", a réitéré à ce propos M. Mota Soares.

"Nous estimons que l'ajustement des salaires dans le secteur privé a déjà été effectué", a-t-il relevé.

lf/bh/bir

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