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Le pétrole ouvre en baisse à New York, miné par des prises de profit

Le pétrole ouvre en baisse à New York, miné par des prises de profit

Le prix du baril de pétrole coté à New York reculait légèrement à l'ouverture jeudi, miné par des prises de bénéfices et des indicateurs américains décevants.

Vers 14H15 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars cédait 40 cents, à 99,97 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Mercredi, le cours était monté à son plus haut niveau depuis le 18 octobre et "les investisseurs engrangent des bénéfices. C'est la raison la plus évidente du repli" observé en début de séance, estimait Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion.

Autre raison pour les acteurs du marché de se montrer prudent: les inscriptions hebdomadaires au chômage sont reparties à la hausse aux Etats-unis pour la semaine close le 8 février, s'établissant à 339.000 alors que les analystes tablaient dans leur prévision médiane sur une progression à 335.000.

Les investisseurs craignent généralement qu'une hausse du chômage se traduise par une moindre consommation énergétique.

Le recul surprise des ventes au détail en janvier, de 0,4% alors que les analystes anticipaient des ventes stables, n'était pas de nature à rassurer le marché sur la vigueur de la reprise aux Etats-Unis.

Enfin, la tempête de neige qui sévissait sur le nord-est des Etats-Unis "va empêcher pas mal de gens d'aller au travail et beaucoup de courtiers jouent sans doute la prudence en retirant leurs positions", relevait Carl Larry.

Pourtant plusieurs facteurs fondamentaux plaident en faveur d'une hausse des prix du baril selon le spécialiste, à commencer par de nouveaux mouvements de protestation en Libye entravant les exportations dans plusieurs terminaux pétroliers.

Les investisseurs surveillent également étroitement l'évolution de la situation au Venezuela, important pays producteur de brut, où des milliers d'étudiants et de militants de l'opposition sont descendus mercredi dans les rues des grandes villes pour protester contre la vie chère et l'insécurité, au cours de manifestations qui ont fait au moins trois morts.

Par ailleurs, après l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), c'était au tour jeudi de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) de réviser à la hausse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour cette année.

jum/ppa/mdm

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