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GB/Syrie: enquêtes sur la mort de deux Britanniques, jihadistes présumés

GB/Syrie: enquêtes sur la mort de deux Britanniques, jihadistes présumés

La police antiterroriste a annoncé jeudi qu'elle perquisitionnait le domicile à Manchester d'un jeune homme présumé mort en Syrie, 24 heures après l'ouverture d'une enquête sur un quadragénaire présenté comme le premier kamikaze britannique tombé dans ce pays en guerre.

"Des officiers fouillent une maison à Manchester dans le cadre d'une enquête relative à des informations sur la mort en Syrie d'un ressortissant britannique", a indiqué en milieu de journée un porte-parole de la police antiterroriste pour le Nord-Ouest de l'Angleterre.

"La situation en Syrie et dans d'autres zones de conflit suscite une grande inquiétude, de même que le processus qui amène certains à se rendre sur place pour s'impliquer dans un travail humanitaire ou prendre part aux combats", a-t-il ajouté.

De manière plus générale, il s'agit de déterminer "comment faire pour éviter que d'autres personnes suivent leur exemple", a-t-il encore déclaré.

Selon des voisins contactés par des journalistes locaux, les parents du jeune homme soupçonné d'avoir rejoint les rangs des rebelles engagés contre le régime du président Bachar al-Assad, ont quitté l'Afghanistan voici une dizaine d'années pour s'établir au Royaume-Uni.

Mercredi, des membres de la police antiterroriste ont perquisitionné un autre domicile, dans le sud de l'Angleterre cette fois, à Crawley.

Le pavillon est celui d'un chauffeur routier de 41 ans, Abdul Waheed Majid, parti en août dernier en mission humanitaire auprès des réfugiés syriens en Turquie, selon son entourage.

L'homme, rebaptisé du nom de guerre de Abu Suleiman al-Britania, a été présenté sur plusieurs sites jihadistes comme "le premier kamikaze britannique" sous la bannière du Front al-Nosra, un groupe affilié à Al-Qaïda.

Il aurait conduit la semaine dernière un camion bourré d'explosifs sur la prison d'Alep, enjeu de combats acharnés entre troupes du régime et opposants armés.

La Grande-Bretagne, à l'instar de ses alliés occidentaux, a multiplié les arrestations contre des ressortissants en partance pour la Syrie, ou de retour de ce pays.

Des hauts représentants de Scotland Yard de l'appareil judiciaire et des services de renseignements ont pointé du doigt le danger que représenteraient certains de ces Britanniques rentrés au pays après avoir acquis des compétences dans le domaine de la guérilla ou du terrorisme auprès de combattants d'Al-Qaida.

Selon les estimations officielles, 200 à 300 Britanniques combattraient dans les rangs des rebelles.

dh/bir

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