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Un journaliste de l'agence de presse libyenne Lana enlevé à Tripoli (agence)

Un journaliste de l'agence de presse libyenne Lana enlevé à Tripoli (agence)

Un journaliste de l'agence de presse officielle libyenne (Lana) a été enlevé lundi soir à Tripoli par des hommes armés qui l'ont conduit à une destination inconnue, a indiqué mardi à l'AFP le directeur de l'agence Abdelbasset Boudiya.

"Younes Ali Younes, journaliste à l'agence a été enlevé lundi soir devant un café près de l'hôtel Mehari (Radisson Blu de Tripoli) par des hommes armés", a indiqué M. Boudiya.

"Cinq hommes en tenue militaire à bord d'un véhicule blanc ont conduit Younes Ali Younes vers une destination inconnue", a indiqué le directeur de la Lana citant des témoins.

"Younes à l'instar de tous les journalistes de l'agence, n'a aucune orientation politique", a-t-il indiqué, précisant qu'il "collabore avec le magazine +Tripoli+ appartenant au Conseil local (équivalent de la mairie) où il fait office de rédacteur en chef".

M. Boudiya a dénoncé l'enlèvement ainsi que "les menaces et intimidations (...) à l'encontre des journalistes de l'agence".

Mercredi dernier, les sièges de deux chaînes privées ont été pris pour cible par des hommes armés à Benghazi (est), deuxième ville du pays et berceau de la révolte ayant mis fin au régime Kadhafi en 2011, théâtre de plusieurs enlèvements et d'assassinats notamment de journalistes.

Début décembre, le directeur et propriétaire d'une radio privée libyenne a été tué par des inconnus dans des circonstances toujours non élucidées.

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a condamné à plusieurs reprises les attaques ciblant les journalistes en Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, appelant les autorités à les protéger.

RSF avait reconnu l'existence "de menaces graves de la part de milices à l'encontre de journalistes, largement à Benghazi, mais aussi à Tripoli et dans d'autres villes du pays".

D'autre part, trois activistes de la société civile ont été enlevés la semaine dernière à Tripoli, selon une source de l'Union des organisations de la société civile libyenne.

yba/ila/feb

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