Le baril de pétrole coté à New York évoluait autour de l'équilibre en début de séance lundi, restant prudent après avoir frôlé les 100 dollars à la précédente clôture et attendant une intervention mardi de la nouvelle patronne de la banque centrale américaine.
Vers 14H15 GMT, le baril de référence (WTI) pour livraison en mars grappillait 2 cents, à 99,90 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir démarré la séance en légère baisse.
Il avait dépassé en cours de séance vendredi la barre symbolique des 100 dollars pour la première fois depuis le début de l'année et les investisseurs hésitaient en ce début de semaine à faire monter les cours encore plus haut.
Ils sont d'autant plus prudents que la nouvelle présidente de la Fed, Janet Yellen, doit prononcer son premier discours devant le Congrès mardi.
"Le rapport mensuel sur l'emploi vendredi a montré une baisse du taux de chômage mais aussi un faible niveau des créations d'emplois", a rappelé Carl Larry de Oil Outlooks and Opinion. "L'économie semble se stabiliser mais la demande en énergie ne va pas être aussi robuste qu'on l'aimerait".
Aussi "le marché va scruter ce que Janet Yellen va dire demain, si elle va ou non suggérer un nouveau fléchissement de la politique monétaire actuelle de la Fed, ce qui signifie de l'argent facile pour un peu plus longtemps. Cela bénéficie en général aux investissements dans les matières premières", a-t-il ajouté.
En attendant, le marché s'attend à ce que la demande saisonnière reste à un niveau élevé aux Etats-Unis. "Il est prévu de nouveau des températures très froides avant un redoux", a souligné Carl Larry.
Les investisseurs surveillent aussi l'évolution de la situation en Libye où, selon Matt Smith de la note d'information pétrolière "The daily distillation", la production est revenue à 600.000 barils par jour après les problèmes intervenus récemment sur un oléoduc.
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