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Le patrimoine français de Rifaat al-Assad visé par une nouvelle plainte pour corruption

Le patrimoine français de Rifaat al-Assad visé par une nouvelle plainte pour corruption

L'association française anticorruption Sherpa a déposé en milieu de semaine une nouvelle plainte sur le patrimoine français de la famille de Rifaat al-Assad, l'oncle du président syrien, a annoncé vendredi son avocate Me Marie Dosé.

Sherpa, qui pour objectif de défendre les populations victimes de crimes économiques, avait déposé une plainte simple à l'automne. Elle vient d'en déposer une nouvelle, cette fois assortie d'une constitution de partie civile afin d'obtenir la désignation de juges d'instruction.

Ancien pilier du régime aujourd'hui âgé de 76 ans, Rifaat al-Assad s'est installé en France en 1984, tombé en disgrâce après une tentative de coup d'Etat. Il dirige depuis un mouvement d'opposition, l'Alliance démocratique unie syrienne.

A son arrivée en France, il y avait acquis entre 1984 et 1986 un important patrimoine immobilier, objet de la plainte de deux ONG anti-corruption, Sherpa et Transparency International France (TIF), qui avait déclenché l'ouverture par le parquet de Paris d'une enquête préliminaire le 30 septembre.

Le président de Sherpa, William Bourdon, avait alors jugé que cette enquête du parquet était un "premier pas mais trop timide et pas adapté". A ses yeux, "seul un juge d'instruction a les pouvoirs adaptés face à des infractions complexes et de nature internationale".

Pour la famille de Rifaat al-Assad, ces biens ont été "légitimement acquis".

Sherpa et TIF sont à l'origine de plusieurs procédures dites de "biens mal acquis" par des chefs d'Etat africains.

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