L'ONU s'est déclarée prête à intervenir à Homs pour distribuer de l'aide aux quartiers assiégés et pour évacuer des civils mais, pour des raisons de sécurité, ne confirmera son intervention qu'une fois qu'elle aura eu lieu, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'organisation à Genève.
"Nous nous réjouissons que les parties soient d'accord pour un processus humanitaire pour permettre aux civils de sortir et que de l'aide parvienne à la vieille ville de Homs", a déclaré Jens Laerke, porte-parole du Bureau des Opérations Humanitaires (OCHA) des Nations Unies.
Excluant que de telles opérations se déroulent de nuit, il a indiqué: "Vous pourrez seulement entendre parler de la livraison une fois qu'elle aura eu lieu, et c'est simplement pour assurer la sécurité de notre personnel sur place", a-t-il ajouté. "S'il y avait une couverture massive, cela pourrait faire échouer la livraison", a ajouté ce porte-parole.
"Je me réjouis de la nouvelle d'une pause humanitaire acceptée à Homs, qui permettra aux civils de sortir et la livraison de produits vitaux pour environ 2.500 personnes. Je vais continuer à suivre les développements de très près", a pour sa part déclaré dans une note écrite Valerie Amos, responsable des opérations humanitaires de l'ONU. Elle a une nouvelle fois réclamé un accès pour des travailleurs humanitaires aux millions de personnes bloquées dans des zones assiégées.
"Nous sommes prêts à intervenir et le personnel est en attente pour le faire", a indiqué M. Laerke, rappelant que des vivres et des produits médicaux avaient été prépositionnés dans la banlieue de Homs, la troisième ville de Syrie, dont le vieux quartier tenu par la rébellion est soumis depuis 2012 à un siège par les forces gouvernementales.
La possibilité de cette ouverture humanitaire avait été discutée par le gouvernement et l'opposition pendant la conférence de paix dite "Genève II", sans résultat immédiat.
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