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Le pétrole ouvre en hausse à New York, aidé par l'emploi et la vague de froid

Le pétrole ouvre en hausse à New York, aidé par l'emploi et la vague de froid

Les cours du pétrole ont débuté la séance en hausse jeudi à New York, stimulés par de bons chiffres sur l'emploi américain, la baisse du dollar et la vague de froid qui persiste aux Etats-Unis.

Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars gagnait 1,15 dollar, à 98,53 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Selon les autorités américaines, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont reparties à la baisse dans le pays la semaine dernière, marquant un recul de 5,7% par rapport à la semaine précédente.

"C'est un chiffre plutôt décent, cela accroît les perspectives de demande de pétrole et c'est de bon augure avant la diffusion du rapport mensuel sur l'emploi" vendredi, remarquait Phil Flynn de Price Futures Group.

La Banque centrale européenne a aussi participé à la montée des cours de l'or noir selon le spécialiste.

L'institution a laissé son taux directeur inchangé, au niveau historiquement bas de 0,25%, lors de sa réunion mensuelle de politique monétaire, ce qui a fait grimper l'euro face au dollar. Or tout accès de faiblesse du billet rend plus attractifs les achats de brut libellés en dollars pour les investisseurs munis d'autres devises.

Par ailleurs, "la demande pour les produits distillés continue d'être solide en raison du temps", particulièrement rigoureux en ce moment sur la côte nord-est et le centre des Etats-Unis, soulignait Phil Flynn.

Selon le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE) sur les stocks pétroliers publié mercredi, les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont de fait continué à reculer, de 2,4 millions de barils, la semaine dernière.

"Et on prévoit une nouvelle tempête de neige ce week-end, ce qui devrait encore doper la consommation énergétique", ajoutait le spécialiste.

Autre raison pour les prix de grimper: "Les inquiétudes sur la Libye refont surface", relevait Matt Smith, auteur de la note d'informations pétrolière The Daily Distillation. "La production est passée la semaine dernière de 600.000 barils par jour à 450.000", indiquait-il.

jum/sl/rap

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