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Les Bourses asiatiques suivent Wall Street dans sa chute

Les Bourses asiatiques suivent Wall Street dans sa chute

Les marchés asiatiques étaient en fort repli mardi en raison d'inquiétudes généralisées pour l'économie américaine, la zone euro et les pays émergents qui ont plombé Wall Street la veille.

A Tokyo, l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes plongeait de 2,62% peu avant la pause méridienne après avoir dévissé de 3,00% après une demi-heure de cotation.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng perdait 2,15% points dans les premiers échanges, Sydney reculait de 1,33%, Séoul de 1,41%.

Shanghai et Taipei étaient fermées pour cause de congés de Nouvel an chinois.

Les opérateurs suivaient le mouvement de baisse poursuivi lundi à Wall Street, où le Dow Jones a perdu plus de 2%, après avoir enregistré en janvier son pire mois depuis mai 2012, et son pire début d'année depuis 2009.

A Tokyo comme à New York, les investisseurs ont mal pris la publication lundi de deux indicateurs manufacturiers décevants dans les deux premières économies mondiales, aux Etats-Unis et en Chine.

L'ISM manufacturier aux Etats-Unis a chuté de 5,2 points de pourcentage par rapport à décembre, s'établissant à 51,3%, alors que les analystes s'attendaient à ce que l'indice accuse un léger retrait à 56 au lieu de 56,5 en décembre (chiffre révisé).

Cette mauvaise nouvelle a alourdi davantage un climat déjà anxiogène, où les craintes de déflation pour la zone euro s'ajoutent aux turbulences dans les marchés émergents.

"Les investisseurs doivent rester à distance des actifs risqués pendant un petit moment, car le désarroi ne semble pas près de disparaître", a prévenu Mitul Kotecha, analyste à la banque Crédit Agricole.

"Avec la diminution de l'aide monétaire américaine, des inquiétudes variées pour les pays émergents et une croissance plus faible en Chine, nous avons un cocktail pour quelques semaines instables, si ce n'est plus", a-t-il précisé.

La nervosité a gagné le marché des changes et la pression sur le dollar qui prenait de la valeur face aux devises de pays émergents.

Le billet vert perdait en revanche du terrain mardi face au yen, à 101,27 yens pour un dollar contre 102,31 yens lundi. L'euro s'échangeait 1,3515 dollar et 136,84 yens contre 1,3529 dollar et 136,58 yens.

L'aversion au risque des investisseurs "ne reflète pas seulement ce qui se passe sur les marchés émergents mais également dans les économies développées", a relevé Matthew Sherwood de Perpetual à Sydney.

Le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew a ajouté aux inquiétudes lundi en prévenant que les Etats-Unis auront épuisé leur capacité légale d'emprunt vendredi.

Après cette date, "le Trésor sera obligé d'user de mesures extraordinaires pour continuer à financer le gouvernement", a affirmé Jack Lew.

A l'automne dernier, les services administratifs fédéraux ont fermé pendant plus de deux semaines ("shutdown") à cause d'un bras de fer au Congrès sur le budget et la dette.

Le Congrès avait finalement conclu un accord pour la réouverture de l'administration suspendant le plafond de la dette jusqu'au 7 février, à la fin de cette semaine. L'endettement public est actuellement de 17.300 milliards de dollars.

dan/gab/ob

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