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Espagne - 22e journée: L'Atletico au pouvoir, le Real au ralenti

Espagne - 22e journée: L'Atletico au pouvoir, le Real au ralenti

L'Atletico Madrid a pris le pouvoir dimanche dans le Championnat d'Espagne avec un putsch contre la Real Sociedad (4-0) pour la 22e journée, détrônant le FC Barcelone et distançant le Real, qui a trébuché devant l'Athletic Bilbao (1-1) et perdu Cristiano Ronaldo, expulsé.

Une révolte ? Non, une révolution, menée à bien par David Villa (38), Diego Costa (72), Miranda (74) et Diego (87), alors que la Liga n'avait pas connu un autre monarque que le Real ou le Barça depuis plus de deux ans.

"Sans aucun doute, c'est une bonne chose pour les joueurs", a commenté l'entraîneur "colchonero", Diego Simeone. "Ils sont en train de livrer un grand effort pour continuer à aborder chaque match avec intensité."

Derrière Atletico et Barça, Le Real a manqué l'opportunité de dépasser les Catalans au terme d'un match électrique contre Bilbao, quatrième. Jesé avait pourtant ouvert le score (64) mais Ibai Gomez a égalisé d'une magnifique volée (73), avant que Ronaldo ne reçoive un carton rouge direct pour un geste d'humeur contre Carlos Gurpegi (75).

Et voici la Liga bouleversée au terme d'un week-end néfaste pour les deux grands d'Espagne.

Le FC Barcelone, qui régnait depuis la première journée de la saison 2012-2013 (soit 59 matches d'affilée), a été renversé samedi par Valence au Camp Nou (2-3). Désormais dauphin, il pointe à trois longueurs de l'Atletico (54 points contre 57) et ne devance plus son rival merengue qu'à la différence de buts (+43 contre +39).

Après cette passation de pouvoir, l'"Atleti" sera sans doute partagé entre la joie d'être leader en solitaire, une première pour lui en Liga depuis le titre conquis en mai 1996, et la peine d'avoir vu s'éteindre samedi Luis Aragones, ex-figure du club et ancien sélectionneur de l'Espagne victorieuse de l'Euro-2008.

David Villa, sacré avec Aragones, lui a rendu hommage après avoir ouvert le score (38). Malheureusement, il a dû sortir trois minutes plus tard, apparemment victime d'un problème musculaire.

Dans un match assez équilibré, l'Atletico a géré en seconde période avant de marquer en contre par Diego Costa, auteur de son 20e but en championnat cette saison (72).

Miranda a ensuite surgi sur corner (74) et le meneur de jeu brésilien Diego, de retour au mercato d'hiver, a fêté avec un but ses retrouvailles (87) avec le club pour lequel il avait déjà joué en 2011-2012.

Ce triomphe devrait permettre à l'Atletico d'aborder du mieux possible le derby qui l'attend mercredi en demi-finale aller de la Coupe du Roi contre le Real.

Ce dernier a pour sa part vu s'interrompre au nouveau stade San Mames la bonne dynamique d'un mois de janvier impeccable - que des victoires, zéro but encaissé jusque-là.

Car les hommes de Carlo Ancelotti ont dû livrer une énorme bataille face à la vivacité basque. "C'était un match difficile pour les deux équipes. L'intensité était élevée", a reconnu l'Italien, qui s'est dit "satisfait" de la rencontre.

Le Real a cru avoir fait le plus dur lorsque Jesé, à la réception d'un ballon de Ronaldo, s'est jeté pour ouvrir le score (64). Mais Ibai Gomez a égalisé d'une splendide volée sur un ballon mal repoussé (73).

Et le camp merengue a perdu encore plus avec l'expulsion de Ronaldo pour un accrochage avec Gurpegi (75), qui devrait priver les Madrilènes de leur double Ballon d'Or pour défier Villarreal, cinquième, le week-end prochain.

"C'est difficile pour moi de juger, parce que je n'y étais pas (sur le terrain), mais les images montrent que ça a été un peu exagéré", s'est borné à dire Ancelotti.

Principal rayon de soleil dans cette grisaille ? Le retour à la compétition du Français Raphaël Varane, entré en jeu dans les dernières minutes, après deux mois de pépins récurrents au genou droit.

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