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Afghanistan: les principaux candidats à la présidentielle d'avril

Afghanistan: les principaux candidats à la présidentielle d'avril

Les onze prétendants à la succession du président Hamid Karzaï à la tête de l'Afghanistan se sont lancés dimanche dans la campagne électorale, avant un premier tour prévu le 5 avril. Voici les principaux candidats:

Né d'une mère tadjike et d'un père pachtoune, les deux principaux peuples de l'Afghanistan, M. Abdullah était, après une campagne réussie, arrivé en deuxième position au premier tour de la présidentielle de 2009, avec plus de 30% des voix.

Il s'était retiré du second tour après avoir dénoncé, comme nombre d'observateurs, des fraudes massives, entraînant de facto la réélection de Hamid Karzaï.

Âgé de 53 ans, figure de l'opposition, cet ancien ophtalmologue avait été porte-parole du commandant Ahmad Shah Massoud, célèbre résistant à l'occupation soviétique et au régime taliban assassiné le 9 septembre 2001, avant d'être ministre des Affaires étrangères du premier gouvernement Karzaï.

Universitaire et économiste internationalement respecté, M. Ghani a démissionné de ses fonctions de chef du Comité de transition, une institution gouvernementale chargée de superviser la transition démocratique en Afghanistan, pour participer à la présidentielle.

Âgé de 64 ans, ce Pachtoune à la réputation de forte tête était arrivé en quatrième position au premier tour de la présidentielle de 2009, avec 2,94% des voix.

Ni ancien chef de guerre ni homme politique de métier, cet ancien cadre de la Banque mondiale, docteur de la prestigieuse université new-yorkaise de Columbia, fut ministre des Finances du président Karzaï entre 2002 et 2004.

M. Sayyaf est l'un des plus célèbres chefs de guerre afghans. Ce Pachtoune réputé très proche de l'Arabie saoudite s'était illustré lors de la guerre contre l'occupation soviétique (1979-1989), avant de rejoindre l'Alliance du Nord du commandant Massoud pendant la guerre civile (1992-1996).

Les milices contrôlées par M. Sayyaf, âgé aujourd'hui de près de 70 ans, avaient été notamment mises en cause dans un rapport de l'ONU pour le massacre de centaines de Hazaras chiites à Kaboul en 1993.

M. Sayyaf est également présenté dans le rapport de la commission américaine sur le 11-Septembre comme le "mentor" de Khaled Cheikh Mohammed, cerveau autoproclamé des attentats de 2001, à qui il aurait en outre fourni un "entraînement militaire". Il fut élu au parlement en 2005.

Frère aîné du président Hamid Karzaï, Qayum Karzaï, 66 ans, est né à Kandahar, la grande ville du sud afghan, berceau des rebelles talibans. Cet homme d'affaires avisé a dirigé une chaîne de restaurants familiale implantée aux États-Unis, à Baltimore, San Francisco et Boston.

Diplômé de l'université de la Californie du Sud, Qayum Karzaï est loin de présenter le même charisme que son frère en politique.

Considéré comme un proche du président Karzaï, Zalmaï Rassoul, ancien ministre des Affaires étrangères, a fait des études de médecine à Paris et parle couramment français, anglais, italien et arabe.

Âgé de 70 ans, cet ancien royaliste fut secrétaire général du dernier roi d'Afghanistan, Mohammad Zahir Shah, lors de son exil à Rome.

Conseiller à la sécurité nationale du président Karzaï entre 2003 et 2010, il peut faire figure de candidat de compromis dans cette élection indécise.

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