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Les Lev Tahor se sentent harcelés par la police

Les Lev Tahor se sentent harcelés par la police

Des membres de la communauté juive ultra-orthodoxe Lev Tahor disent se sentir harcelés après des perquisitions dans deux maisons du groupe hier à Chatham, dans le Sud-ouest ontarien. Des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont exécuté un mandat de perquisition en lien avec une enquête criminelle.

Des membres de la communauté Lev Tahor ont patienté à l'extérieur de leurs demeures mercredi soir pendant près de deux heures, le temps que des agents de la SQ exécutent un mandat de perquisition.

Les policiers sur place ont refusé de dire quelles étaient les allégations et qui au juste était visé par l'enquête criminelle.

Uriel Goldman, porte-parole du groupe religieux, ne sait pas ce que cherchaient les policiers. Il dit que les membres de son groupe se sentent harcelés par les autorités.

Malka Rosner, la mère d'une des familles, ne sait pas ce que les policiers ont saisi dans sa maison.

Des témoins ont vu des agents de la SQ entrer et ressortir d'un logement avec une boîte. Ils étaient notamment à la recherche d'ordinateurs et de documents.

Patrick Ducharme, un avocat de Windsor, explique qu'il n'est pas inhabituel pour des policiers québécois d'exécuter un mandat en Ontario. Il ne leur faut que l'autorisation du mandat par un magistrat ontarien.

La police de Chatham-Kent était aussi présente durant l'opération, mais uniquement dans un rôle de soutien selon son porte-parole.

Ces perquisitions surviennent quelques jours seulement avant qu'un juge ontarien ne décide si 14 enfants du groupe Lev Tahor seront placés dans des familles d'accueil au Québec, conformément à une ordonnance du tribunal québécois de la jeunesse.

Avec le reportage d'Andréanne Baribeau.

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