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Wall Street recule, la Fed n'apaisant pas les craintes sur les émergents Wall Street recule, la Fed n'apaisant pas les craintes sur les émergents

Wall Street recule, la Fed n'apaisant pas les craintes sur les émergents Wall Street recule, la Fed n'apaisant pas les craintes sur les émergents

Wall Street est repartie à la baisse mercredi, la décision de la Banque centrale américaine (Réserve fédérale, Fed) de poursuivre la réduction de son aide monétaire n'apaisant pas les craintes à propos des pays émergents: le Dow Jones a perdu 1,16% et le Nasdaq 1,14%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones, qui était parvenu mardi à mettre fin à une série de cinq séances consécutives dans le rouge, a reculé de 189,77 points à 15.738,79 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 46,53 points à 4.051,43 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est replié de 1,02% (-18,30 points) à 1.774,20 points.

"Tout espoir de voir la Fed faire une pause dans le ralentissement de son soutien à l'économie, en raison des données économiques décevantes publiées récemment ou des turbulences sur les marchés émergents, a été récusé", a remarqué Paul Edelstein, économiste à IHS Global Insight.

A l'issue d'une réunion de deux jours, la banque centrale américaine a en effet décidé de poursuivre, comme largement attendu, une réduction limitée de son soutien monétaire à l'économie des Etats-Unis et de maintenir les taux d'intérêts proches de zéro.

Elle n'a pas non plus suggéré qu'elle allait revoir les seuils à partir desquels elle commencera à remonter ses taux d'intérêt.

Aussi, "la réaction du marché à la décision de la Fed a été modérée" et les indices, qui étaient déjà nettement dans le rouge à la mi-séance, n'ont que légèrement creusé leurs pertes après la publication du communiqué de la Fed, a souligné Paul Edelstein.

Les investisseurs américains restent surtout fébriles face aux derniers développements observés dans les pays émergents.

"Après la fuite importante de capitaux ayant affecté la semaine dernière plusieurs pays émergents, certaines banques centrales ont tenté de monter au créneau avec notamment une augmentation spectaculaire des taux d'intérêt en Turquie et de moindre ampleur en Afrique du Sud", a relevé Christopher Low, économiste à FTN Financial.

Ces mesures "ont dans un premier temps mis un frein à la déroute mais après quelques heures, leur effet s'est estompé", a-t-il ajouté. "La peur maintenant est que les banques centrales des pays émergents aient perdu le contrôle".

Les investisseurs se réfugient donc dans des actifs jugés plus sûrs, comme les bons du Trésor américains, et se désengagent de tout ce qui est considéré plus risqué, comme le marché des actions.

Le marché obligataire a d'ailleurs terminé en nette hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,675% contre 2,746% mardi soir et celui à 30 ans à 3,622% contre 3,672% la veille.

Les résultats d'entreprises dévoilés mardi soir et mercredi matin n'étaient pas de nature à apaiser les inquiétudes des investisseurs, qu'il s'agisse des prévisions décevantes du constructeur aéronautique Boeing et de l'opérateur télécoms AT&T, ou de l'échec de la directrice générale de Yahoo!, Marissa Mayer, à relancer la croissance et les recettes publicitaires du groupe.

jum/sl/are

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