Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Centrafrique: tirs nourris dans le quartier du PK-5 à Bangui

Centrafrique: tirs nourris dans le quartier du PK-5 à Bangui

Des tirs nourris d'armes automatiques, ponctués de détonations sourdes, ont éclaté mercredi en fin de matinée dans le quartier du PK-5, dans le centre de Bangui, a constaté un correspondant de l'AFP.

Ces tirs, dont l'origine n'était pas établie dans l'immédiat, étaient nettement audibles des quartiers voisins du PK-5, le poumon commercial de la capitale centrafricaine, où des centaines de commerces appartenant majoritairement à des musulmans attisent depuis des jours la convoitise de pillards et de miliciens chrétiens anti-balaka qui tentent d'y pénétrer.

Après une trentaine de minutes, l'intensité de ces tirs a nettement baissé, tandis que des habitants du secteur prenait la fuite vers des quartiers voisins.

Dans d'autres quartiers de la ville, des pillages et des violences, faisant au moins deux morts, ont eu lieu dans la matinée. Au quartier Combattant, près de l'aéroport, un civil musulman a été tué à l'arme blanche par des miliciens anti-balaka, malgré l'intervention de soldats français de l'opération Sangaris pour le protéger, ont constaté des journalistes de l'AFP.

A une centaine de mètres de là, c'est un jeune chrétien qui a été tué, également à l'arme blanche, par un civil, a raconté un témoin de la scène, Benjamin.

Au rond-point de la Réconciliation, au centre-ville, des pillards emportaient des marchandises volées dans les environs.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné mardi son feu vert à l'engagement d'une force européenne en Centrafrique, pour aider les troupes françaises et africaines de la Misca à ramener le calme à Bangui, où des violences quasi-quotidiennes opposent chrétiens et musulmans, sur fonds de pillages.

acp-jpc-mc/cl/hba

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.