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Le pétrole ouvre en hausse à New York, les craintes sur les émergents s'apaisent

Le pétrole ouvre en hausse à New York, les craintes sur les émergents s'apaisent

Le pétrole new-yorkais était en hausse à l'ouverture mardi malgré un indicateur décevant sur l'économie américaine, alors que les inquiétudes liées aux pays émergents s'estompaient un peu et qu'une nouvelle vague de froid aux Etats-Unis dopait la demande en énergie.

Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars gagnait 94 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 96,66 dollars.

"Le rebond observé sur les principales Bourses mondiales a apporté un peu de soutien au marché du WTI car cela semble indiquer que les craintes liées aux pays émergents s'apaisent", remarquait Phil Flynn de Price Futures Group.

"Certains estiment sans doute que la réunion de la Fed (la banque centrale américaine, prévue mardi et mercredi) va être en mesure de renforcer la confiance en la reprise économique mondiale", ajoutait-il.

Le marché digérait par ailleurs l'annonce d'une chute inattendue en décembre aux Etats-Unis des commandes de biens durables, qui ont reculé de 4,3% alors que les analystes s'attendaient à une progression de 2,1%.

Cet indicateur "est à double tranchant" soulignait Phil Flynn. "D'un côté cette forte chute suggère un ralentissement de l'économie qui peut se traduire par une baisse de la demande en énergie puisque les entreprises ne produisent plus autant de biens durables", remarquait-il.

"De l'autre côté cela peut inciter la Fed à faire une pause dans le ralentissement de son aide à l'économie, ce qui serait négatif pour le dollar et par ricochet, positif pour le baril de pétrole", ajoutait Phil Flynn.

L'institution pourrait en effet décider mercredi à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire d'une nouvelle réduction de ses rachats d'actifs à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire, dont le montant mensuel a déjà été abaissé de 85 à 75 milliards de dollars pour janvier.

Le WTI continue aussi à profiter, selon Matt Smith de la note d'informations pétrolières Daily Distillation, "du temps glacial qui stimule la demande pour les produits raffinés comme le gaz de chauffage au moment même où l'approvisionnement est entravé par le gel".

jum/sl/rap

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