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La force européenne pourra user de la force en Centrafrique

La force européenne pourra user de la force en Centrafrique

Les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont autorisé à l'unanimité l'usage de la force par une future force européenne afin de rétablir l'ordre en République centrafricaine.

À court terme, cette décision signifie que les quelque 500 soldats européens qui seront déployés en Centrafrique pourront prendre les mesures nécessaires pour stabiliser le pays, se défendre et protéger la population.

Le Conseil de sécurité avait accordé début décembre des pouvoirs similaires aux soldats français et aux militaires de la Misca (force africaine de soutien à la République centrafricaine) déjà présents au pays.

La force européenne sera déployée aux alentours de l'aéroport de Bangui afin de protéger les 100 000 civils qui s'y sont réfugiés. Les soldats français seront ainsi « plus libres de se déployer à Bangui et dans le reste du pays », a expliqué Gérard Araud, ambassadeur français à l'ONU.

Au vu de la gravité de la situation dans ce pays « immense », l'ONU estime qu'il faudra déployer plus de 10 000 Casques bleus pour assurer la sécurisation du pays, qui est divisé depuis que des rebelles musulmans ont chassé le président en mars 2013.

Pendant les 10 derniers mois, la population a été victime d'atteintes aux droits de l'homme. Les dissensions entre la majorité chrétienne et la minorité musulmane se sont aussi amplifiées.

Sanctions

Dans ce contexte, l'ONU a appelé à des élections le plus tôt possible, idéalement avant la fin de 2014, rappelant que le départ des rebelles musulmans va laisser la minorité musulmane plus vulnérable que jamais.

En réaction aux 1000 morts et au million de déplacés depuis décembre, le Conseil de sécurité a aussi prévu, dans sa résolution, des sanctions à ceux qui commettront des exactions.

On prévoit un régime de sanctions ciblées - gel des avoirs et interdiction de voyager - pour ceux qui violent les droits de l'homme, bloquent l'accès à l'aide humanitaire ou nuisent au processus de transition politique.

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