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Irak: sept membres des forces de l'ordre tués dans des attaques

Irak: sept membres des forces de l'ordre tués dans des attaques

De nouvelles attaques ont visé mardi en Irak les forces de sécurité faisant sept morts, alors que le bilan des violences a dépassé les 850 morts depuis le début janvier dans ce pays.

Lundi, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils envisageaient de vendre à l'Irak 24 hélicoptères d'attaque Apache pour 4,8 milliards de dollars pour aider le pays à combattre l'insurrection, alors que les forces gouvernementales tentent depuis deux semaines de reprendre à des insurgés des secteurs de la province d'Al-Anbar, majoritairement sunnite.

Des diplomates, dont le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, ont appelé les autorités à oeuvrer en faveur d'une réconciliation nationale, les insurgés étant enhardis par le mécontentement de la minorité sunnite qui s'estime discriminée par le gouvernement dominé par les chiites.

Mardi, cinq soldats et un membre de la milice anti-Qaïda des Sahwa ont été tués par balle à un point de contrôle qu'ils tenaient près de la ville de Baqouba, chef-lieu de la province de Diyala, l'une des plus instables du pays, selon des sources médicales et de sécurité.

Les Sahwa sont des milices sunnites créées en 2006 par l'armée américaine pour combattre Al-Qaïda et avaient aidé à réduire les violences de façon significative. Leurs membres, considérés comme des traîtres par les insurgés sunnites, sont fréquemment la cible d'attaques ainsi que les forces de sécurité.

Toujours mardi, un officier des renseignements de la police a été enlevé et tué d'une balle dans la tête dans la ville septentrionale de Kirkouk, selon un officier de sécurité et un médecin. Le corps portait des traces de torture.

Le bilan des violences en janvier dépasse désormais les 850 morts, soit plus de trois fois le bilan de janvier 2013, selon un décompte établi par l'AFP à partir de chiffres officiels.

Entre-temps, l'armée poursuit son opération pour reprendre des secteurs de la province d'Al-Anbar, notamment Ramadi (chef-lieu), que les insurgés contrôlent partiellement, et Fallouja. Ces deux villes étaient des bastions de l'insurrection après l'invasion américaine de 2003.

Se l'ONU, plus de 140.000 personnes ont fui les combats dans cette province limitrophe de la Syrie où la guerre a contribué à faire ressurgir Al-Qaïda en Irak. Il s'agit du plus vaste déplacement de population en cinq ans dans le pays.

bur-psr/feb/tp

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