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Les États-Unis envisagent des sanctions en Centrafrique

Les États-Unis envisagent des sanctions en Centrafrique

Les États-Unis s'alarment de l'escalade des violences en Centrafrique et sont prêts à imposer des sanctions ciblées contre les responsables de ces violences, a déclaré dimanche le secrétaire d'État John Kerry.

Au moins huit personnes ont été tuées au cours de combats visant la population musulmane de Bangui dimanche. Plusieurs chefs de l'ancienne alliance rebelle Séléka ont fui la capitale centrafricaine, ont dit la Croix-Rouge et des militants des droits de l'homme.

Vendredi, c'est un ancien ministre musulman, Joseph Kalité, qui a trouvé la mort à coups de machette tandis que neuf autres personnes sont tombées dans la même journée sous les coups de groupes armés dont certains appartenaient aux milices chrétiennes anti-balaka.

« Les États-Unis sont prêts à réfléchir à des sanctions ciblées contre ceux qui déstabilisent la situation ou préfèrent suivre égoïstement leurs propres intérêts en soutenant ou en encourageant la violence », a dit John Kerry dans un communiqué.

« Empêcher la violence de se propager et de prendre d'autres vies nécessitera que les dirigeants de Centrafrique, passés et actuels, soient clairs en la condamnant », a-t-il ajouté.

Depuis décembre, date du début de l'intervention militaire française aux côtés de forces africaines pour rétablir la sécurité dans le pays, les violences ont fait plus de 2000 morts et un million de déplacés selon l'ONU.

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