Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Un ouvrier accusé d'avoir empoisonné des surgelés, arrêté au Japon (presse)

Un ouvrier accusé d'avoir empoisonné des surgelés, arrêté au Japon (presse)

La police japonaise a arrêté samedi un ouvrier accusé d'avoir empoisonné avec des pesticides des aliments surgelés, qui ont rendu malades plus 2.800 personnes au Japon, selon plusieurs médias.

La police de Gunma a arrêté un homme de 49 ans, Toshiki Abe, ouvrier d'une usine de surgelés à Gunma, au nord de Tokyo, un sous-traitant de la holding Marusha Nichiro, l'une des plus grandes sociétés de produits de la mer, selon la chaîne de télévision NHK et d'autres médias locaux.

Le suspect a nié ces accusations, et le mobile de ce crime présumé reste inconnu, selon la NHK. La police locale n'a pas voulu commenter.

Au moins 2.843 personnes au Japon se sont plaintes de divers symptômes légers --vomissements, crampes et diarrhée -- après avoir consommé des produits suspects, selon le ministère de la Santé.

La société Aqlifoods, avait reçu une première série de plaintes en novembre dernier, après qu'un des consommateurs se soit plaint que sa pizza sentait l'huile de moteur.

Mais la société n'avait pas procédé à un rappel de ce produit avant le 29 décembre, après des tests ayant révélé la présence de traces de malathion, un produit chimique utilisé comme traitement contre les poux de tête.

La police interrogeait les ouvriers de la salle de conditionnement, soupçonnant que ce produit toxique a pu être introduit délibérément pendant la production au sein même de l'usine, selon la presse locale.

Les normes de sécurité alimentaire sont en général très élevées au Japon, où la réputation des sociétés qui ne respectent pas les attentes des consommateurs en souffre pendant des années.

Aqlifoods a rappelé 6,4 millions de produits potentiellement affectés, dont 5,5 millions avaient été récupérés mardi. Aucun de ces produits n'ont été exportés, a-t-elle précisé.

si/erf/ros/pt

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.