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Le Japon loin de l'équilibre budgétaire promis

Le Japon loin de l'équilibre budgétaire promis

Les calculs du gouvernement japonais montrent qu'au rythme actuel, le premier ministre, Shinzo Abe, ne pourra pas tenir sa promesse de ramener son budget à l'équilibre dans les prochaines années.

Les prévisions du ministère des Finances, que Reuters a pu consulter vendredi, laissent entendre que dans le plus favorable des quatre scénarios envisagés, il ne sera pas possible de dégager un excédent primaire, c'est-à-dire hors service de la dette, lors de l'exercice fiscal qui s'achèvera en mars 2021.

Même en imaginant que le Japon puisse enregistrer une croissance économique de 3 % et qu'il parvienne à maîtriser les dépenses sociales, le budget accusera un déficit primaire de 6600 milliards de yens (71,5 milliards de dollars canadiens) lors de l'exercice 2020-2021, selon ces calculs.

Avec une croissance moitié moindre, une hypothèse plus crédible, le déficit primaire s'élèverait à 9100 milliards de yens. Et si aucune mesure de maîtrise des dépenses sociales n'est prise, le déficit primaire atteindre 9100 milliards de yens avec une croissance à 3 % et 14 100 milliards avec une croissance de 1,5 %.

Shinzo Abe a promis de diviser par deux le déficit primaire d'ici l'exercice 2014-2015 et de l'équilibre au cours, de cinq années suivantes.

Les prévisions du ministère des Finances risquent de conforter les tenants d'un durcissement de la fiscalité afin que l'archipel soit en mesure d'atteindre ses objectifs budgétaires.

Le ministère des Finances s'est refusé à tout commentaire sur ces prévisions.

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