Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

France et Etats-Unis signent un accord de coopération spatiale

France et Etats-Unis signent un accord de coopération spatiale

Le ministère français de la Défense et le commandement américain des forces stratégiques (Stratcom) ont signé un accord de coopération spatiale portant sur la surveillance des objets en orbite, a annoncé vendredi le chef du Pentagone, Chuck Hagel.

Cet accord, signé mercredi, "permettra d'améliorer l'échange d'informations entre nos deux pays dans ce domaine crucial", a fait valoir le secrétaire à la Défense, lors d'une conférence de presse au Pentagone avec son homologue français Jean-Yves Le Drian.

Jusque là, les Etats-Unis n'avaient signé des accords similaires qu'avec l'Australie, le Canada, le Japon et l'Italie, selon un haut responsable américain de la Défense.

Ni M. Hagel ni M. Le Drian n'ont précisé ce que recouvrait l'accord dit de "connaissance de la situation spatiale". Sollicité par l'AFP, le Stratcom n'était pas joignable dans l'immédiat.

Cet accord fait suite à la signature en février 2011 d'une "déclaration de principes" entre les deux pays sur la surveillance des débris spatiaux.

Pour l'armée américaine, comme celles des pays les plus avancés sur le plan technologique, les satellites sont considérés comme une ressource stratégique: sans satellite, pas de communications, pas d'imagerie pour surveiller un pays à risque, pas de possibilité d'utiliser la localisation par GPS. Or le nombre de débris spatiaux n'a cessé de grimper depuis le lancement de Spoutnik en 1957.

Le Centre national d'études spatiales (Cnes), en France, estime à 200.000 le nombre d'objets en orbite, dont la taille est comprise entre 1 et 10 centimètres, et 13.000 de plus de 10 centimètres. Le Pentagone, de son côté, surveille en permanence la trajectoire de plus de 22.000 débris spatiaux.

Partager les données sur les trajectoires des différents débris permet de minimiser les risques de collision orbitale et de planifier les fenêtres de lancement pour les fusées.

mra/are

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.