Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Deux hommes tués par balles dans les manifestations à Kiev (Parquet ukrainien)

Deux hommes tués par balles dans les manifestations à Kiev (Parquet ukrainien)

Deux hommes ont été tués par balles dans la zone du centre de Kiev où se produisent de violents affrontements entre la police et les manifestants, a indiqué mercredi le Parquet général ukrainien dans un communiqué.

Il s'agit apparemment des premières victimes directes de la confrontation entre manifestants et forces de l'ordre engagée depuis deux mois en Ukraine.

Le Parquet a précisé que le corps d'un homme blessé par balles à la tête et à la poitrine avait été retrouvé mercredi dans une bibliothèque, utilisée par les manifestants comme infirmerie.

Peu après, le corps d'un autre homme blessé par balles a été retrouvé, a ajouté la même source.

Des membres du service médical improvisé de l'opposition avait annoncé le décès d'un manifestant mercredi matin, affirmant qu'il avait été tué par balles par les forces de l'ordre.

Le ministère de l'Intérieur et le parquet n'ont de leur côté pas précisé qui était responsable de la mort de ces deux hommes.

Par ailleurs, l'opposition a affirmé qu'un autre manifestant était décédé la veille après être tombé dimanche de plus de dix mètres de haut depuis un bâtiment à l'entrée du stade Dynamo, dans le centre de Kiev. Selon l'opposition, le jeune homme est mort alors que les forces de l'ordre prenaient possession du bâtiment, depuis lequel les manifestants jetaient des cocktails Molotov et des projectiles à leur encontre.

Cette information n'a pas été confirmée pour l'instant de source officielle.

La police ukrainienne a lancé un assaut mercredi matin contre les barricades des manifestants dans le centre de Kiev, le pouvoir choisissant la manière forte au quatrième jour d'affrontements qui ont fait au moins un mort.

Depuis dimanche, la situation est très tendue à Kiev, où les affrontements à coups de cocktails Molotov, tirs de balles en caoutchouc et grenades assourdissantes n'ont quasiment pas cessé.

Ils ont été déclenchés après une manifestation de 200.000 personnes dans le centre de la capitale pour dénoncer l'adoption de lois jugées répressives contre les manifestants.

zzh-lap/lpt/abk

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.