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Après une nuit de sit-in, le chef de l'exécutif de Delhi poursuit son action

Après une nuit de sit-in, le chef de l'exécutif de Delhi poursuit son action

Le ministre en chef de New Delhi, responsable de l'exécutif de la capitale, a promis mardi de poursuivre son sit-in contre les défaillances de la police après une nuit passée avec ses partisans dans un parc à proximité du ministère de l'Intérieur.

Arvind Kejriwal, militant anti-corruption devenu en décembre chef de l'exécutif de la capitale indienne, a revendiqué la qualification "d'anarchiste" au moment d'entamer lundi matin son action pour réclamer une réforme du fonctionnement de la police jugée inefficace.

L'action de Kejriwal faisait la Une de la presse indienne lundi qui s'interrogeait sur la pertinence de son mouvement. "Le ministre en chef anarchiste plonge Delhi dans le chaos", titre le quotidien The Hindu.

Le ministre en chef de Delhi, âgé de 44 ans, a dormi sous une couverture avant d'être réveillé par le froid, la pluie et le vent mardi matin.

"Nous allons poursuivre notre protestation. Comment le ministre de l'Intérieur (Sushilkumar) Shinde peut dormir quand tant de crimes surviennent à Delhi, quand des femmes ne sont pas en sécurité à Delhi? Nous ne négocierons pas", a-t-il dit mardi matin à la presse.

Kejriwal souhaite contrôler la police de Delhi, en proie à de fortes critiques sur son inefficacité et réputée corrompue, qui est jusqu'à présent sous l'autorité du ministère de l'Intérieur.

Le sit-in se déroule sous l'oeil de nombreuses forces de l'ordre, toutes les routes menant au parc ont été barrées et la police filtre son accès, rendant difficile l'arrivée des sympathisants de l'Aaam Admi Party (AAP, parti de l'homme commun), le parti du ministre en chef de Delhi.

Le viol d'une étudiante à New Delhi en décembre 2012 a déclenché un large mouvement de protestation dans la capitale, en particulier contre l'immobilisme de la police et la justice.

Le ministre en chef de New Delhi entend profiter de ses bons résultats aux élections de New Delhi pour percer au niveau national lors des élections législatives qui auront lieu au printemps.

Mais l'un des membres de son exécutif, le ministre de la Justice de Delhi, a été mis en cause pour avoir voulu rendre justice par lui-même en arrêtant quatre femmes ougandaises qu'il soupçonnait de prostitution.

L'action de M. Kejriwal, si elle se poursuit, pourrait troubler les préparatifs du défilé militaire du "Republic Day" qui célèbre la constitution de la République indienne le 26 janvier 1950.

adp-ef/ros

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