Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

L'Iran progresse vers l'arme nucléaire malgré l'accord de Genève (Netanyahu)

L'Iran progresse vers l'arme nucléaire malgré l'accord de Genève (Netanyahu)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que l'accord de Genève sur le nucléaire iranien, entré en vigueur lundi, n'empêcherait pas Téhéran d'accéder à l'arme atomique.

"L'accord entré en vigueur aujourd'hui n'empêche pas l'Iran de se doter de l'arme nucléaire", a-t-il déclaré lors d'un discours à la Knesset (Parlement), réunie en séance extraordinaire en l'honneur du Premier ministre canadien Stephen Harper, en visite en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Comparant les ambitions nucléaires militaires prêtées à l'Iran à un train roulant à toute vitesse, M. Netanyahu a exigé de la communauté internationale qu'elle fasse "dérailler ce train".

"La communauté internationale doit empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire", a-t-il insisté, invoquant "la menace sur la paix, la stabilité et la sécurité dans la région".

M. Harper a indiqué pour sa part que le Canada maintiendrait ses sanctions, contrairement aux Etats-Unis et à l'Union européenne (UE), qui ont suspendu lundi certaines des leurs, en réponse immédiate au gel par l'Iran d'une partie de ses activités nucléaires.

"Le Canada évaluera le succès de cette approche non pas sur les mots mais sur l'application et la vérification des actions promises", a-t-il dit dans un discours devant la Knesset, au sujet des clauses de l'accord de Genève.

"Nous espérons vraiment qu'il soit possible d'obtenir que le gouvernement iranien renonce à s'engager sur la voie sans retour de la fabrication des armes nucléaires. Mais pour le moment, le Canada maintient intégralement en vigueur les sanctions que nous avons imposées", a-t-il déclaré, confirmant une position annoncée juste après l'accord de Genève en novembre.

M. Harper avait auparavant annoncé un soutien financier accru du Canada en 2014 à l'Autorité palestinienne, lors d'une rencontre avec le président Mahmoud Abbas lundi à Ramallah, en Cisjordanie.

Le Premier ministre canadien est arrivé dimanche, accompagné d'une importante délégation de ministres, parlementaires et chefs d'entreprise, pour une visite de quatre jours en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Sous M. Harper, le Canada est devenu l'un des pays les plus favorables à Israël au sein de la communauté internationale. Il est l'un des très rares pays à avoir voté contre l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU le 29 novembre 2012 (138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions).

Mardi, il rencontrera le président israélien Shimon Peres et se rendra à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem. Il se verra également décerner mercredi un doctorat honoris causa de l'Université de Tel-Aviv.

mib-sst/faa

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.