Le président français François Hollande a affirmé lundi à la Haye que tous les pays invités à la conférence de Genève II doivent en "accepter l'ordre du jour, c'est-à-dire la transition politique" en Syrie.
"La conférence de Genève (dite de Genève II, ndlr) ne peut porter que sur son objet, son ordre du jour, c'est-à-dire la transition politique et tout autre objectif - c'est-à-dire pour le régime (de Bachar Al Assad) la perpétuation de son système - ne peut pas être envisagé", a déclaré M. Hollande au siège de l'OIAC (Organisation pour l'interdiction des armes chimiques), à La Haye.
"Tous les pays qui ont été invités à y venir doivent accepter l'ordre du jour, et seulement cet ordre du jour, c'est-à-dire la transition politique", a-t-il martelé. "Aucun pays ne peut venir à Genève s'il n'a pas pleinement adhéré à l'objectif qui doit être celui de la Conférence".
La Conférence Genève II s'ouvre mercredi pour tenter de trouver une solution politique au conflit syrien qui a fait plus de 130.000 morts.
Un membre de la Coalition de l'opposition syrienne a annoncé à l'AFP que celle-ci n'irait pas à Genève si l'invitation faite à l'Iran n'est pas retirée d'ici lundi soir.
L'Iran, principal allié du régime de Damas, a déjà annoncé lundi sa participation à cette conférence. Mais il a refusé en même temps la condition préalable d'accepter la création d'un gouvernement de transition.
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