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Le premier ministre Stephen Harper en route vers le Moyen-Orient

Le premier ministre Stephen Harper en route vers le Moyen-Orient

Le premier ministre Stephen Harper et un entourage important ont quitté Ottawa samedi en direction du Moyen-Orient, dans le cadre d'une visite officielle de six jours comprenant un passage en Israël, en Cisjordanie et en Jordanie.

Il rencontrera des dirigeants politiques, des chefs d'entreprise, ainsi que divers intervenants des milieux communautaires et des affaires.

M. Harper s'adressera lundi aux parlementaires israéliens réunis à la Knesset, devenant le premier chef du gouvernement canadien à agir de la sorte. Il s'agira également de la première visite de M. Harper en Israël depuis son arrivée au pouvoir en 2006.

Il aura aussi des entretiens avec son homologue Benyamin Nétanyahou et le président israélien Shimon Peres.

La visite de M. Harper reçoit beaucoup d'attention dans les médias d'Israël, dans certains cas plusieurs jours avant qu'il n'y arrive. Un éditorial affiché jeudi sur le site Internet du Jerusalem Post mentionnait que M. Harper « est apparu comme une courageuse voix de principe internationale au sujet des Juifs et d'Israël ».

Le premier ministre est accompagné d'une imposante délégation, dont les ministres John Baird, Jason Kenney, Christian Paradis et James Moore. La délégation englobe aussi des gens d'affaires et des leaders de divers groupes, notamment des communautés culturelles. Tous ces gens voyageront aux frais du gouvernement; la facture totale n'est pas encore disponible.

Au cours de son voyage, le premier ministre s'attardera aux relations commerciales, de même qu'à la paix et la sécurité dans la région. La guerre civile en Syrie, la crise du nucléaire en Iran et le processus de paix au Proche-Orient seront à l'ordre du jour.

En Cisjordanie, M. Harper rencontrera Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne. Et en Jordanie, il sera accueilli par le roi Abdallah II.

M. Harper est un défenseur convaincu d'Israël, et il devrait être chaleureusement accueilli par les leaders de l'État hébreu.

« Nous avons été mis en danger plusieurs fois dans la région, par l'Iran, par la Syrie, par des attaques terroristes, et chaque fois, il présente sa position, et nous avons le sentiment qu'il s'agit de la bonne position; ce n'est pas une position partisane », a déclaré Rafael Barak, l'ambassadeur israélien au Canada.

« Lorsque vous voyez des citoyens être bombardés par des missiles, vous devez décider qui est dans son droit et qui est dans l'erreur... il n'a pas eu honte de le dire en public, et c'est l'élément le plus important. »

Les médias voyageant en compagnie du premier ministre doivent débourser 8000 $ par personne, une facture qui comprend les déplacements sur place et l'accès à des moyens de communication.

Au cours de ses huit années au pouvoir, M. Harper a fait résolument pencher les politiques gouvernementales au Moyen-Orient en faveur d'Israël, prenant ses distances par rapport à la position traditionnelle de « négociateur honnête » du Canada dans cette région difficile.

M. Harper s'est également étroitement lié au premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui lui donne régulièrement du « Stephen », et en parle comme d'un véritable ami d'Israël.

L'appui indéfectible de M. Harper envers Israël tournait à plein régime, vendredi, lorsque son porte-parole a échangé avec des journalistes sur la politique canadienne par rapport aux colonies israéliennes dans les territoires palestiniens.

Jason MacDonald n'a pas voulu dire si M. Harper soutenait l'énoncé de politique inscrit sur le site Internet des Affaires étrangères dénonçant ces colonies comme une violation de la quatrième convention de Genève.

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