Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Au moins 20 morts dans une série d'attentats à Bagdad (responsable)

Au moins 20 morts dans une série d'attentats à Bagdad (responsable)

Au moins 20 personnes ont été tuées et plus de soixante blessées samedi à Bagdad dans sept attentats, dont un visant un centre commercial, ont indiqué des responsables hospitalier et de sécurité.

Les attaques, dont six attentats à la voiture piégée, ont touché les quartiers de Mansour, Nahda, Taubchi, Sarafiya et Amriya, à travers la capitale.

L'une d'elle a visé le centre commercial flambant neuf de Mansour, l'un des plus chic de l'ouest de la capitale, où de nombreuses familles et groupes de jeunes se retrouvent pour aller au cinéma ou manger dans des restaurants occidentaux. Au moins 5 personnes y sont mortes, et 12 ont été blessées.

Peu après l'attentat, la zone était déserte, tous les clients s'étant rués hors du centre commercial, et les forces de sécurité ayant imposé des restrictions aux déplacements dans le quartier. Elles interdisaient aux voitures d'entrer ou de quitter la zone, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Une autre voiture piégée, dans le quartier de Taubchi, a explosé près d'un centre de détention pour mineurs. La crainte d'une évasion a poussé les autorités à boucler la zone, selon un autre journaliste de l'AFP. Quatre personnes sont mortes dans cet attentat, et 13 autres ont été blessées, selon des responsables.

Ailleurs dans Bagdad, une gare routière et un pont ont entre autres été visés.

Mercredi, au moins 37 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées à Bagdad dans l'explosion d'au moins neuf voitures piégées, notamment devant un restaurant très fréquenté.

Ces dernières violences interviennent au moment où les forces gouvernementales sont engagées dans des combats dans l'ouest du pays pour tenter de reprendre à des insurgés armés la ville de Fallouja et des quartiers de celle de Ramadi, à 60 et 100 km à l'ouest de Bagdad.

Elles interviennent également sur fond de tension confessionnelles entre chiites et sunnites, ces derniers accusant les autorités chiites de mal les traiter. La communauté internationale a demandé aux autorités irakiennes de prendre en compte ces plaintes, afin de traiter les problèmes à la source.

A quelques mois des élections législatives prévues en avril 2014, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a de son côté appelé à une action internationale coordonnée contre Al-Qaïda et ses filiales.

Les Etats-Unis se sont dit prêts vendredi à entraîner, dans un pays tiers, des forces irakiennes pour des missions antiterroristes.

Sous réserve d'un accord de la Jordanie pour accueillir soldats américains et irakiens, cette coopération va "vraisemblablement" être mise en oeuvre, Washington et Bagdad soutenant l'initiative, selon un responsable américain sous le couvert de l'anonymat.

psr/vl/cbo/faa

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.