Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Soudan du Sud: un mort et des blessés autour de la base de l'ONU à Malakal (ONU)

Soudan du Sud: un mort et des blessés autour de la base de l'ONU à Malakal (ONU)

Les combats mardi autour d'un camp de l'ONU installé dans la ville de Malakal dans le nord-est du Soudan du Sud ont fait un mort, un adolescent, et des dizaines de blessés, dont un officier des Casques bleus, a indiqué mercredi l'ONU.

Ils ont été touchés par des balles perdues qui ont pénétré dans le périmètre du camp. Les Casques bleus ont tiré en l'air "à plusieurs reprises" pour dissuader les combattants de s'approcher du camp, a expliqué le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.

Les blessés ont été soignés à l'intérieur du camp, qui abrite 20.000 personnes protégés par un millier de soldats de l'ONU et 110 policiers. 6.000 civils sont aussi réfugiés à Bentiu (Etat de l'Unité) et 9.000 à Bor.

Selon M. Nesirky, la mission de l'ONU au Soudan du Sud (Minuss) a indiqué que "les combats ont cessé à Malakal mais que la situation reste incertaine". Elle a indiqué "entendre encore des tirs sporadiques à une certaine distance de la base" de l'ONU. Tirs et explosions sont aussi signalés près du camp de l'ONU à Bor.

Des combats opposent depuis la mi-décembre les forces gouvernementales fidèles au président Salva Kiir et les partisans de l'ancien vice-président Riek Machar dans plusieurs régions du pays. Ces affrontements entre les deux rivaux ont fait de nombreux morts, les chiffres allant de plus d'un millier à quelque 10.000, et des centaines de milliers de déplacés.

L'ONU a accusé l'armée et les rebelles sud-soudanais de voler des vivres et de l'aide humanitaire, ce qui est "totalement inacceptable", a réaffirmé M. Nesirky. Il n'était pas en mesure de donner des détails sur ces pillages.

avz/gde

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.