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Irak: les combattants anti-gouvernementaux progressent dans Ramadi

Irak: les combattants anti-gouvernementaux progressent dans Ramadi

Les combattants qui ont pris les armes contre le gouvernement ont progressé mardi à Ramadi, ville de l'ouest de l'Irak échappant en partie au contrôle des forces de l'ordre, selon un capitaine de police et un journaliste de l'AFP.

Les combats ont éclaté lundi soir et se sont poursuivis jusqu'à mardi. Ils ont permis aux hommes armés, tribaux ou jihadistes, de prendre le contrôle d'une demi-douzaine de quartiers dans le sud et le centre de Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar.

Deux de ces quartiers faisaient pourtant partie de ceux repris ces derniers jours par les forces de l'ordre et leur alliés tribaux.

Les combats ont fait au moins deux morts et cinq blessés parmi les policiers, selon un médecin du principal hôpital de Ramadi.

Plusieurs quartiers de Ramadi et la totalité de la ville de Fallouja, à 100 et 60 km à l'ouest de Bagdad, échappent depuis près de deux semaines au contrôle des autorités irakiennes.

Des affrontements sporadiques se poursuivaient mardi dans les quartiers concernés, tandis que le quartier d'Andalus, dans le centre de Ramadi, a été touché par des obus qui ont provoqué des dégâts dans les maisons, selon un officier de police.

Une grande partie des fonctionnaires ont repris le travail à Ramadi, où la plupart des magasins étaient ouverts mais les écoles restaient fermées, selon un journaliste de l'AFP.

Le travail a repris également à Fallouja, qui restait sous le contrôle d'hommes armés installés dans les faubourgs de la ville, selon un journaliste de l'AFP.

L'armée, positionnée à l'est de la ville, a tiré des obus qui ont fait deux blessés, selon des témoins.

Des affrontements entre forces de l'ordre et combattants jihadistes, dont de nombreux membres de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à Al-Qaïda), ont aussi éclaté dans la zone d'Albubali, entre Ramadi et Fallouja.

Lundi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en visite à Bagdad, a appelé les dirigeants irakiens à régler "à la source" le problème des violences, faisant écho aux appels de diplomates à Bagdad et ailleurs en faveur d'une réconciliation politique à quelques mois des élections législatives.

Mais le Premier ministre Nouri al-Maliki a rétorqué que les événements dans la province d'Al-Anbar n'avaient "aucun lien avec les problèmes irakiens" et martelé qu'il ne pouvait pas y avoir "de dialogue avec Al-Qaïda".

bur-psr/fcc/feb

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