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Excuses de la diplomatie palestinienne pour les armes illégales à Prague

Excuses de la diplomatie palestinienne pour les armes illégales à Prague

La diplomatie palestinienne a présenté ses excuses pour le recel d'armes dans la résidence de l'ambassadeur palestinien à Prague Jamal al-Jamal, mort le jour du Nouvel An à la suite d'une explosion considérée comme accidentelle par la police, a annoncé mardi le ministère tchèque des Affaires étrangères.

"Un représentant de haut niveau du ministère palestinien des Affaires étrangères a officiellement remis lundi les excuses de la partie palestinienne pour le recel illégal d'armes dans les locaux de la mission diplomatique palestinienne et pour l'incident qui a eu pour conséquence la mort tragique de l'ambassadeur", selon un communiqué.

"La partie palestinienne a souligné qu'elle avait tiré des conclusions adéquates et avait pris des mesures nécessaires pour que des incidents de ce genre ne puissent plus jamais se répéter".

Interrogée par l'AFP, la porte-parole du ministère, Johana Grohova, s'est refusée à citer le nom de la personnalité qui avait présenté les excuses de l'Autorité palestinienne.

M. Jamal al-Jamal, 56 ans, qui n'avait pris qu'en octobre ses fonctions d'ambassadeur en République tchèque, a été mortellement blessé dans sa résidence à Prague-Suchdol le 1er janvier. Il est mort quelques heures plus tard à l'hôpital.

La police a exclu un acte terroriste, parlant d'une explosion accidentelle provoquée par un système de protection antivol placé sur un coffre-fort. Cette version est contestée par la fille du diplomate, Rana al-Jamal, qui suggère que son père a pu être victime d'un attentat.

La police tchèque a également annoncé la découverte dans la résidence de douze armes, dont des mitraillettes et des pistolets, qui n'ont pas été officiellement enregistrées en République tchèque.

Selon le journal tchèque Dnes, il s'agit de pistolets mitrailleurs Skorpion VZ61 et de pistolets VZ82, fabriqués dans l'ex-Tchécoslovaquie communiste et fournis avant 1989 à l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

La police se refuse à toute précision sur ce sujet, avant la conclusion des expertises actuellement effectuées par l'Institut national de criminalistique.

"Ces expertises sont très compliquées, il faut être patient", a déclaré à l'AFP la porte-parole de la police, Andrea Zoulova.

"Les deux parties se sont mises d'accord qu'il fallait attendre les conclusions de l'enquête menée par les autorités tchèques. La partie palestinienne a exprimé sa résolution d'accepter pleinement ces conclusions", souligne le communiqué du ministère tchèque des Affaires étrangères.

jma/mrm/jh

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