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Le pétrole recule à New York, affaibli par le dialogue avec l'Iran

Le pétrole recule à New York, affaibli par le dialogue avec l'Iran

Le pétrole a ouvert en baisse lundi à New York, pénalisé par la perspective d'une hausse de l'offre mondiale de brut après de nouvelles avancées dans le processus de dialogue sur le programme nucléaire iranien.

Vers 14H15 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février cédait 59 cents, à 92,13 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

L'Iran et les États-Unis ont annoncé dimanche qu'un accord intérimaire sur le nucléaire iranien, conclu le 24 novembre entre l'Iran et les six pays constituant le groupe des 5+1(Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), entrerait en vigueur à compter du 20 janvier.

Cette nouvelle étape "implique d'ores et déjà une légère détente" dans le dialogue avec l'Iran, ont noté les analystes de Commerzbank.

En effet, cet accord prévoit le gel pendant six mois des activités nucléaires sensibles de Téhéran en échange d'une levée partielle des sanctions à l'encontre de ce pays.

Cette période doit permettre d'entamer des discussions sur un accord global sur le programme nucléaire iranien, qui réglerait une crise entre l'Iran et la communauté internationale vieux de plus de dix ans.

"Si un accord sur le programme nucléaire devait être trouvé et si les sanctions contre l'Iran étaient complètement levées, jusqu'à 1 million de baril de brut iranien pourrait devenir disponible par jour. A moins que la production de brut mondiale se soit réduite autre part, cela conduirait à un excédent d'offre considérable sur le marché, ce qui pèserait sur les prix" du pétrole, ont expliqué les économistes de Commerzbank.

L'ouverture des vannes au pétrole iranien "n'est pas encore en place mais le investisseurs anticipent le fait que davantage de ce brut finira par atteindre le marché, et c'est cela qui pèse sur les prix", a commenté John Kilduff, de Again Capital. "D'autant que certains acheteurs se montrent particulièrement pressés de reprendre leurs importations" de cet or noir "comme la Chine ou le Japon", a-t-il ajouté.

En outre, le dollar restait fort en ce début de semaine face à l'euro notamment, ce qui pesait sur les prix du brut. En effet, plus le billet vert est cher, moins les achats de pétrole libellés dans cet monnaie deviennent intéressants pour les acheteurs munis d'autres devises.

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