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Irak: plus de 30 morts dans de nouvelles violences

Irak: plus de 30 morts dans de nouvelles violences

Au moins trente quatre personnes sont mortes dimanche dans de nouvelles violences dans et autour de Bagdad, notamment huit dans des accrochages et des tirs d'hélicoptères à l'ouest de la capitale, ont rapporté des sources médicales et de sécurité.

Des insurgés ont attaqué des soldats dans la zone d'Abou Ghraib, à l'ouest de la capitale, entraînant des tirs d'hélicoptère de l'armée. Huit personnes au moins ont été tuées et 17 blessées mais les versions des faits divergent.

Selon un responsable de la sécurité, tous les morts et blessés sont des civils tués par les tirs d'hélicoptère, mais un autre affirme que parmi les pertes humaines figurent des insurgés, le bilan comprenant les personnes tuées dans l'attaque et la riposte.

Une source médicale a pour sa part indiqué que la majorité des victimes étaient des civils, mais que des soldats figuraient également parmi les morts.

A Bagdad, un attentat à la voiture piégée ciblant de nouvelles recrues de l'armée a tué au moins neuf personnes et fait 17 blessés.

La voiture a explosé dans le quartier de Allawi, près d'une station de bus et de taxis, où des hommes qui venaient de remplir les formalités pour intégrer l'armée se préparaient à rentrer chez eux, ont précisé ces sources.

Jeudi déjà, un kamikaze avait tué 23 personnes et en avait blessé 30 autres en actionnant sa charge dans un centre de recrutement de l'armée à Bagdad.

Les forces de sécurité irakiennes sont régulièrement visées par des insurgés qui luttent contre le gouvernement.

A Bagdad, une voiture piégée a explosé dimanche sur une place du quartier de Kadhimiyah, tuant cinq personnes et en blessant au moins 16.

Au sud de la capitale, deux insurgés ont été tués et une vingtaine arrêtés par les forces de sécurité dans la localité de Latifiyah.

Une bombe placée sur le bas côté de la route dans le district de Mansour, toujours dans la capitale, a fait également un mort et deux blessés.

Dans le nord du pays, un attentat a visé un général des services de sécurité de la région autonome du Kurdistan, endommageant son véhicule mais le laissant indemne, a indiqué le porte-parole du militaire.

La bombe, accrochée à la voiture du général Bakhtiyar Fayikh, a explosé vers 08H00 (05H00 GMT) devant sa maison dans la ville de Souleimaniyeh, deuxième de la région kurde généralement épargnée par les violences.

Début décembre, deux haut-gradés des forces de sécurité locales avaient été blessés dans l'explosion à quelques minutes d'intervalle de deux bombes magnétiques posées sur leurs véhicules à Souleimaniyeh.

Et en septembre, une attaque sur le quartier général de ces services de sécurité à Erbil, chef-lieu du Kurdistan irakien, revendiquée par un groupe lié à Al-Qaïda, avait également fait sept morts.

Toujours au nord de Bagdad, un kamikaze a fait exploser sa voiture piégée dans la localité de Touz Khormatou, tuant cinq personnes et en blessant 36 autres, selon un responsable.

A Tikrit, des assaillants armés ont tué un haut gradé des Forces spéciales de l'armée et son garde du corps.

Dans la ville de Mossoul, des hommes armées ont tué un chef tribal et un religieux musulman, tous deux partisans des manifestations anti-gouvernementales.

Aussi, un cameraman et son chauffeur ont été blessés par une bombe attachée à leur véhicule à Mossoul, où cinq journalistes ont été tués dans des attaques ces trois derniers mois.

La bombe a explosé sur le campus de l'Université de Mossoul, où Salah al-Nazal tournait un reportage.

L'Irak connaît depuis début 2013 des violences très meurtrières, atteignant des niveaux inédits depuis le conflit confessionnel de 2006-2007.

Pour cette année, le bilan des violences depuis le début du mois a déjà dépassé celui de l'ensemble de janvier 2013, avec plus de 440 morts. Les violences avaient fait plus de 6.800 morts en 2013.

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