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Evo Morales: les relations avec la France "sont bonnes maintenant"

Evo Morales: les relations avec la France "sont bonnes maintenant"

Le président bolivien Evo Morales a affirmé dimanche soir à Uyuni (Bolivie), à l'occasion du passage dans son pays de concurrents du Dakar-2014, que les relations avec la France "sont bonnes maintenant" et que "les problèmes ont été résolus".

Dans une interview exclusive à l'AFP à l'occasion du passage des motos et quads du rallye-raid en Bolivie, une première, M. Morales a fait une brève allusion au fait d'avoir été retenu plusieurs heures en juillet 2013 à l'aéroport de Vienne après que plusieurs pays européens dont la France ont refusé le survol de leur territoire par l'avion présidentiel bolivien, le soupçonnant de transporter l'informaticien fugitif américain Edward Snowden.

"Après avoir été séquestré, nous avons résolu les problèmes et les relations sont bonnes maintenant, a déclaré le président bolivien. J'ai eu une réunion avec le président français (François Hollande) en profitant d'une réunion aux Nations Unies".

"Nous avons de très bons accords avec la France avec des transferts de technologie, a-t-il ajouté. Les Français ont proposé de faire du conseil pour l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques".

Evo Morales a également confirmé, à demi-mots, qu'il sera candidat à un troisième mandat en octobre de cette année.

"La Constitution me permet d'être à nouveau candidat, a-t-il indiqué. Et ce n'est pas Evo (Morales) ou le gouvernement qui font le programme mais le peuple lui-même qui décide du futur".

"C'est la première fois que la centrale ouvrière bolivienne et les communautés agricoles et indigènes soutiennent l'action sociale du gouvernement, a poursuivi M. Morales. Toutes les forces sociales appuient la révolution sociale et démocratique de la Bolivie".

A propos du Dakar, le président bolivien a insisté sur le fait que "le plus important, c'est que la Bolivie va être reconnue dans le monde entier. Il y aussi une intégration des Boliviens au sein même de la Bolivie. Le Dakar a uni les Boliviens. Nous avons un profond respect et nous tenons à remercier ASO (Amaury Sport Organisation) pour cela. Le Dakar c'est la Bolivie et la Bolivie c'est le Dakar".

A la question de savoir s'il y aurait d'autres Dakar en Bolivie et, si oui, avec les autos et les camions, Evo Morales a répondu: "c'est notre demande, le souhait que nous exprimons à l'organisateur. J'ai écouté le message des pilotes. Tous ont dit qu'ils ont eu le meilleur accueil (...). Pendant des kilomètres et des kilomètres, des drapeaux boliviens. Les Boliviens ont envahi l'Argentine avec des drapeaux boliviens pour venir saluer les pilotes. C'est l'intégration de deux pays frères que sont l'Argentine et la Bolivie. Demain, (la course) ira jusqu'au Chili".

heg/dac

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