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Tunisie : La presse soulagée après le départ du Premier ministre et note les défis

Tunisie : La presse soulagée après le départ du Premier ministre et note les défis

Les journaux tunisiens exprimaient vendredi leur soulagement au lendemain de la démission, après six mois de crise politique, du Premier ministre islamiste Ali Larayedh, mais notaient que le prochain cabinet devra faire face à des défis immenses.

"Il était temps !" titre en Une Le Quotidien avant de noter que "le plus dur vient de commencer".

"Des soulèvements dans tous les coins du pays, une économie agonisante et une situation sécuritaire précaire, le futur gouvernement aura bien du pain sur la planche pour relancer le pays", relève ce journal.

Pour le journal El Chourouk, "la décision de Larayedh est un acte courageux, sage et responsable", mais il relève aussi que son départ intervient dans un climat "de protestations sociales".

La semaine a été marquée par des manifestations dégénérant en violences pour contester de nouvelles taxes sur les transports qui ont pris une telle ampleur que M. Larayedh, avant de démissionner a annoncé leur suspension jeudi.

"Les derniers évènements ont montré la fragilité de la situation sécuritaire et sociale", souligne Essabah.

"L'héritage est lourd (...) avec des turbulences dans les domaines de la santé, des médias, de l'agriculture, du commerce, des transports, la banque, la fonction publique et la justice", note le Maghreb, listant les domaines où les débrayages et protestations se sont multipliés ces derniers mois.

Les journaux notent dès lors que Mehdi Jomaâ, le ministre sortant de l'Industrie qui est appelé à former un cabinet d'indépendants, aura fort à faire.

"Le peuple attend des solutions rapides ce qui oblige le Premier ministre à choisir des compétences connaissant les réalités du pays mais ayant aussi un flair politique pour faire face aux problèmes", poursuit Le Maghreb.

"Mehdi Jomaâ doit avoir conscience de la valeur réelle de cet héritage", note aussi El Chourouk.

alf/feb

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