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Kerry et Fabius vont parler de la Centrafrique à Paris

Kerry et Fabius vont parler de la Centrafrique à Paris

Le secrétaire d'Etat John Kerry et son homologue français Laurent Fabius s'entretiendront du conflit en République centrafricaine, à l'occasion de la visite à Paris dimanche et lundi du ministre américain, a annoncé vendredi un diplomate américain.

Les deux dirigeants, qui doivent se retrouver à partir de dimanche au Quai d'Orsay pour une réunion avec l'opposition syrienne, "discuteront de la situation en Afrique et particulièrement des évènements des derniers jours en RCA", a précisé ce responsable du département d'Etat.

"Nous travaillons avec les Français pour soutenir la Misca", la force d'interposition panafricaine présente en RCA, a-t-il dit, rappelant que les Etats-Unis s'étaient engagés à hauteur de 100 millions de dollars d'assistance militaire, notamment pour la formation, l'équipement et le transport aérien de soldats africains.

La Misca, dont les éléments pourraient passer ensuite sous pavillon des Nations unies, doit compter 6.000 hommes à effectif complet mais l'Union africaine n'a réussi à réunir que 3.500 soldats pour l'instant, dont 1.200 Tchadiens. Ils sont appuyés par 1.600 militaires français.

Au plan politique, le département d'Etat a exhorté les futurs dirigeants de la RCA à mettre un terme aux violences confessionnels et à rétablir la paix.

Réagissant à la démission du président centrafricain Michel Djotodia, la porte-parole de la diplomatie américaine Jennifer Psaki a réclamé un processus "transparent et qui rassemble le plus grand nombre" pour désigner un nouveau chef de l'Etat.

Le Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire) de la RCA "doit faire en sorte que le nouveau régime s'engage à rétablir la sécurité pour le peuple centrafricain et à organiser des élections pas plus tard qu'en février 2015", a insisté Mme Psaki.

Le président centrafricain Michel Djotodia, accusé par la communauté internationale de passivité face aux violences interreligieuses dans son pays, a démissionné vendredi à N'Djamena sous la pression des dirigeants d'Afrique centrale qui l'y avaient convoqué pour un sommet extraordinaire au Tchad. Son Premier ministre Nicolas Tiangaye, avec qui M. Djotodia entretenait des relations notoirement mauvaises contribuant à paralyser toute action publique face aux tueries à grande échelle, a également démissionné.

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