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Centrafrique: le président Djotodia est parti pour un sommet à N'Djamena

Centrafrique: le président Djotodia est parti pour un sommet à N'Djamena

Le président de transition centrafricain Michel Djotodia, sous forte pression internationale pour son incapacité à juguler la crise dans son pays, a quitté mercredi Bangui pour N'Djamena où doit se tenir jeudi un sommet extraordinaire régional sur la Centrafrique.

Le président, accompagné du Premier ministre de transition, Nicolas Tiangaye, et du président du Conseil national de la Transition (CNT, parlement provisoire) Ferdinand Alexandre Nguendet, s'est envolé en fin d'après-midi à bord d'un avion présidentiel tchadien venu les chercher à Bangui, a constaté une journaliste de l'AFP.

Visages fermés, les dirigeants centrafricains n'ont fait aucune déclaration à leur départ pour ce sommet, dont l'ordre du jour n'a pas été rendu public.

M. Djotodia devrait avoir un entretien dès son arrivée avec le président tchadien Idriss Deby Itno, selon le porte-parole de la présidence centrafricaine, Guy Simplice Kodégué, qui a démenti auparavant que l'hypothèse d'un départ du président soit à l'ordre du jour.

Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) se tient alors que la Centrafrique est plongée dans un conflit sanglant et une impasse politique.

Selon le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, le sommet de la CEEAC pourrait "prendre des décisions" sur le sort de M. Djotodia.

Une source française avait indiqué mercredi matin à l'AFP que les présidents tchadien Deby et congolais Denis Sassou Nguesso voulaient "rebattre les cartes" et étaient à la recherche d'un "plan B".

Selon une autre source française, "en convoquant ce sommet, l'idée de Deby est d'accélérer la transition politique" en Centrafrique. Mais "la vacance du pouvoir est un risque que personne ne veut prendre", a ajouté cette source.

Interrogé sur une éventuelle démission de M. Djotodia, le porte-parole de la présidence Guy Simplice Kodégué avait estimé qu'elle n'était "pas à l'ordre du jour". "Parler du départ de Djotodia aujourd'hui serait mettre le pays à feu et à sang", avait-il ajouté.

cf/mc/jpc

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