Rappel des dates-clés depuis l'intervention armée lancée au Mali par la France il y a un an, et toujours en cours, pour stopper la progression vers la capitale, Bamako, de combattants islamistes qui contrôlaient le Nord depuis neuf mois.
Ces groupes liés à Al-Qaïda ont été affaiblis par l'intervention mais sont toujours actifs dans cette région où ils mènent notamment des attentats suicide.
2.500 soldats français sont toujours présents au Mali, soit deux fois moins qu'au plus fort de la crise. Au printemps 2014, le contingent français ne devrait plus compter qu'un millier d'hommes.
--2013--
- 11 jan: Début de l'opération Serval pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes. La veille, des combattants islamistes se sont emparés d'une localité dans le centre du pays, menaçant de poursuivre leur offensive vers le Sud.
Dès le 14 janvier, les islamistes évacuent les grandes villes du Nord après des bombardements des forces françaises et la France engage des troupes au sol.
- 26 et 28 jan: Les soldats français et maliens conquièrent le bastion islamiste de Gao (nord-est), avant d'entrer sans combat dans Tombouctou (nord-ouest). Le 30, les forces françaises prennent le contrôle de l'aéroport de Kidal (extrême nord-est), les soldats tchadiens arrivant pour sécuriser la ville.
- 18 fév: Début d'une opération visant à déloger les islamistes dans l'Adrar des Ifoghas (extrême nord-est). De violents combats vont opposer soldats français et tchadiens aux combattants jihadistes. Fin février, un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, est tué par l'armée française.
- 8 avril: Début de l'opération "Gustav" de l'armée française pour traquer les islamistes dans une vallée au nord de Gao.
- 18 juin: Les autorités et les rebelles touareg occupant Kidal signent à Ouagadougou (Burkina Faso) un accord prévoyant un cessez-le-feu, un déploiement progressif de l'armée malienne et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement.
- 1er juil: La Mission intégrée de l'ONU pour la stabilisation au Mali (Minusma) prend le relais de la Misma (force panafricaine).
- 11 août: L'ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, est élu au second tour de la présidentielle avec un score de 77,62% des voix contre 22,38% à son rival, l'ex-ministre des Finances Soumaïla Cissé.
- 28 sept: Après une accalmie de plusieurs mois, les groupes jihadistes reprennent leurs attaques meurtrières. Plus d'une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma ont été, depuis, tués.
- 20 oct: Plus de 1.500 soldats français, maliens et de la Minusma lancent l'opération "Hydre" dans le Nord pour "éviter (une) résurgence" de "mouvements terroristes", selon l'état-major des armées françaises.
- 2 nov: Deux journalistes français de Radio France Internationale (RFI) en reportage à Kidal sont tués après avoir été enlevés par des hommes armés.
- 24 nov et 15 déc: Le parti du président Keïta et ses alliés obtiennent la majorité absolue aux législatives.
- 31 déc: Visite du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans le cadre d'une tournée en Afrique.
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