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Canal de Panama: Sacyr grimpe en Bourse sur l'espoir d'une solution

Canal de Panama: Sacyr grimpe en Bourse sur l'espoir d'une solution

Le constructeur espagnol Sacyr rebondissait mardi à la Bourse de Madrid, après avoir fortement chuté la semaine dernière, alors que les négociations avancent pour éviter une suspension du chantier du Canal de Panama, pour laquelle le groupe réclame une rallonge.

A 09H05 GMT, le titre grimpait de 5,70% à 3,58 euros, dans un marché en hausse de 1,09%.

L'administration du canal de Panama a annoncé lundi qu'elle était disposée à avancer des fonds au consortium international chargé de l'agrandissement de la voie, dirigé par Sacyr, pour éviter une suspension du chantier et ainsi résoudre un conflit portant sur un surcoût considérable.

La crise a été provoquée par un courrier daté du 30 décembre dans lequel Sacyr a menacé de suspendre le chantier dans un délai de 21 jours si l'ACP ne versait pas la somme de 1,6 milliard de dollars (environ 1,2 milliard d'euros).

Ce montant, supposé couvrir "les surcoûts" du chantier selon le GUPC, est jugé "irresponsable" par les autorités du Panama.

Une nouvelle réunion entre les deux parties doit avoir lieu ce mardi.

"Je crois qu'il y a une volonté réelle de s'asseoir autour de la table, comme cela va se produire dans les prochaines heures, pour essayer de trouver des solutions pour ce chantier, qui est très important, non seulement pour Panama mais aussi, je pense, pour toute l'économie mondiale et le trafic maritime international", dont 5% du commerce transite par le canal, a déclaré mardi la ministre espagnole de l'Equipement Ana Pastor, à la radio Cadena Ser.

La somme nécessaire pour dénouer ce conflit "doit être déterminée par les parties" concernées, a-t-elle souligné, rappelant que "le consortium a besoin d'argent pour couvrir les frais du chantier".

"Le consortium, composé de quatre entreprises, a déjà réalisé 70% du chantier, et durant tout ce temps ils ont déposé des réclamations en raison des surcoûts", a indiqué la ministre.

Interrogée sur une éventuelle contribution financière de l'Espagne dans ce dossier, Ana Pastor l'a niée: "en aucun cas le gouvernement espagnol ne donne de l'argent à cette entreprise ou toute autre entreprise".

ka/sg/jh

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