Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les rebelles islamistes s'entretuent en Syrie

Les rebelles islamistes s'entretuent en Syrie

Les rebelles islamistes autrefois alliés se livrent une guerre sans merci dans le nord de la Syrie.

Quelque 50 rebelles ont été tués en moins de 24 heures dans des attaques menées par des djihadistes, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), basé à Londres et qui affirme s'appuyer sur des sources sur le terrain.

L'OSDH précise que parmi les 50 rebelles tués dimanche, certains l'ont été dans des exécutions sommaires, dont 7 à Harem, dans la province d'Idleb.

L'envoyé spécial de la chaîne Al -Jazeera fait état de combats qui ont redoublé de violence dimanche au cur d'Alep, où cinq membres de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), ont été tués. L'EIIL est un groupe affilié à Al-Qaïda qui était jusqu'à récemment allié aux rebelles dans la guerre contre le gouvernement du président Bachar Al-Assad.

Les combats ont commencé lorsque des brigades rebelles dans les provinces d'Alep et d'Idleb ont lancé une offensive contre des hommes de l'EIIL, accusé de nombreux abus, pour prendre le contrôle des zones rebelles.

« Ce qui se passe maintenant, c'est un nettoyage au sein des rangs de la révolution », a expliqué un membre du Front islamique, la plus importante alliance de rebelles islamistes, créée en novembre dernier.

Quelques heures plus tôt, un communiqué, du Front islamique donnait le ton en annonçant qu'il « n'acceptera aucun groupe se prétendant État », allusion claire à l'EIIL.

Ahmad Al-Jarba est réélu à la tête de l'opposition

Alors que rebelles et djihadiste s'affrontent, Ahmad Al-Jarba a été reconduit dimanche à Istanbul à la tête de la Coalition nationale syrienne (CNS).

Il a réussi à se maintenir à la présidence de la CNS, soutenue par les Occidentaux, malgré la candidature de l'ancien premier ministre syrien Riad Hidjab.

L'opposition peine toujours à unir ses rangs et tente toujours d'asseoir sa crédibilité avant la conférence internationale « Genève II », prévue le 22 janvier.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.