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Des experts de la défense britannique inquiets pour l'Afghanistan post-Otan

Des experts de la défense britannique inquiets pour l'Afghanistan post-Otan

D'anciens chefs de l'armée britannique ont averti lundi que des zones du sud de l'Afghanistan risquaient de tomber aux mains des talibans après le retrait cette année des troupes britanniques, malgré l'optimisme du Premier ministre David Cameron.

L'ex-commandant des troupes d'élite Special Air Service (SAS) Richard Williams a affirmé au Times qu'il y avait déjà des preuves d'une collaboration grandissante entre les insurgés talibans et les soldats et politiciens afghans dans la province de Helmand (sud-ouest).

"Je serais très surpris que le futur gouverneur de l'Helmand... ne soit pas lié à ceux que nous appelons talibans", a-t-il déclaré.

"Nous allons nous trouver dans une situation très inconfortable, où les gens diront: +Nous avons perdu près de 500 soldats, la plupart au Helmand, et au final, nous avons rendu le Helmand à un gouverneur proche des talibans+."

David Richards, chef du personnel de l'armée jusqu'à l'année dernière, a quant à lui estimé dans le Times que la capacité de l'armée afghane à faire face à l'insurrection talibane allait "rapidement s'évanouir" après le retrait.

David Cameron a essuyé des critiques le mois dernier pour avoir dit que les troupes de l'Otan avaient accompli leur mission de sécuriser l'Afghanistan, dans un écho aux propos controversés de l'ex-président américain George W. Bush sur l'Irak en 2003.

Le Royaume-Uni compte environ 5.200 soldats en Afghanistan, contre 9.000 au début de l'année 2013. Le pays prévoit de retirer toutes ses troupes de combat avant la fin 2014.

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