Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les citoyens de Pointe-Saint-Charles se sentent pris en otage

Les citoyens de Pointe-Saint-Charles se sentent pris en otage

Les résidents du quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal ont de plus en plus l'impression de vivre dans une enclave. Aux heures de pointe, les principales artères sont prises d'assaut par des véhicules en transit qui tentent de rejoindre les ponts vers la Rive-Sud.

« On se bat depuis longtemps. On est exaspérés », dit Natacha Alexandroff, de la table de concertation Action-Gardien. Car si la situation est difficile depuis plusieurs années, le problème s'est accentué cet automne avec les travaux sur le pont Champlain. Il y a quelques semaines déjà, des résidents avaient même bloqué le passage de camions.

« Comme on est un terrain enclavé, il y a quatre sorties. Mais il y a deux sorties sur la même rue qui sont bouchées aux heures de pointe par des gens qui ne font que passer dans le quartier », explique Natacha Alexandroff. Les résidents de Pointe-Saint-Charles n'arrivent donc plus à sortir, ni à entrer par les rares accès.

La congestion pose aussi problème aux commerçants, comme en témoigne Jean-Sébastien Lefebvre, gérant d'une pharmacie, rue Wellington. « Mon livreur a beaucoup de livraisons à effectuer dans les alentours. La plupart des clients n'ont pas d'auto. Surtout le soir, dans le trafic du retour, c'est pénible. Ça lui prend le double, voire le triple du temps. »

Depuis 2004, les citoyens de Pointe-Saint-Charles demandent une étude sérieuse sur les problèmes de circulation. Elle a finalement été réalisée par la firme d'ingénierie Cima+ et a été remise aux fonctionnaires de l'arrondissement Le Sud-Ouest, le printemps dernier. Elle devrait être rendue publique au mois de janvier.

D'après le reportage de Vincent Rességuier

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.