Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le Soudan du Sud évite un « bain de sang »

Le Soudan du Sud évite un « bain de sang »

Au Soudan du Sud, le gouvernement de Salva Kiir affirme avoir réussi à éviter une attaque imminente. En matinée, Juba a appris que 25 000 miliciens se dirigeaient vers Bor, la capitale de l'État de Jonglei, avec pour objectif de combattre les forces gouvernementales. Les Nations unies avaient dit craindre « un bain de sang ».

Ce sont des leaders Nuer, dans le Jonglei, qui auraient réussi à persuader les combattants de l'Armée blanche de rebrousser chemin. L'Armée blanche est un groupe armé affilié à Riek Machar durant la guerre civile des années 1990 et associé à d'autres attaques survenues dans le Jonglei en 2011 et 2012 contre l'ethnie Murle.

« Leur attitude est difficile à prévoir et leur intervention dans les conflits aux alentours de Bor pourrait encore aggraver le conflit et accroître les risques qui pèsent déjà sur les vies de civils innocents », a déclaré le porte-parole de la mission de l'ONU au Soudan, Joe Contreras, en parlant de l'Armée blanche.

Le Soudan du Sud est en proie à la violence depuis deux semaines. Le gouvernement accuse l'ancien vice-président Riek Machar, qui appartient à l'ethnie Nuer, d'avoir tenté un coup d'État contre le président Salva Kiir, membre de l'ethnie minoritaire Dinka.

En quelques jours, les rebelles ont pris le contrôle de capitales régionales comme Bentiu, dans l'État pétrolier d'Unité, et Bor, reprise par l'armée mardi.

Le porte-parole des rebelles n'a pas démenti la présence de forces hostiles au gouvernement dans le Jonglei. Il nie cependant le lien entre les miliciens et Riek Machar. Selon lui, il s'agirait plutôt de soldats de l'armée ayant décidé de se retourner contre le gouvernement.

Pays de 11 millions d'habitants, le Soudan du Sud a obtenu son indépendance du Soudan en 2011.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.