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L'extradition de Khalifa n'avait "aucune motivation politique" (ministre algérien)

L'extradition de Khalifa n'avait "aucune motivation politique" (ministre algérien)

Le ministre algérien de la Communication Abdelkader Messahel a affirmé samedi à Alger que l'extradition par Londres cette semaine de l'ancien magnat algérien Rafik Khalifa n'avait "aucune motivation politique".

"L'Algérie ne peut que se féliciter de la manière dont le Royaume-Uni a géré cette affaire", a également déclaré M. Messahel lors d'un point presse mensuel avec son collègue des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

"Cette manière de faire de la justice britannique rend hommage à la justice algérienne et la crédibilise", a-t-il ajouté, précisant que la justice des deux pays avait oeuvré en "toute indépendance".

Réfugié à Londres depuis 2003, M. Khalifa avait épuisé tous les recours pour éviter son extradition, et a été remis le 24 décembre aux autorités algériennes.

L'ancien magnat, qui possédait avant sa chute une compagnie aérienne, une chaîne de télévision et une banque, avait été condamné en 2007 par contumace à la perpétuité par le tribunal criminel de Blida pour association de malfaiteurs, escroquerie et abus de confiance notamment.

La Cour suprême algérienne a cassé en 2012 ce jugement, et M. Khalifa ainsi que 50 autres accusés doivent bénéficier d'un autre procès.

Rafik Khalifa est à l'origine du plus grand scandale financier d'Algérie, où son ascension fulgurante fut aussi rapide que sa chute. La faillite de son groupe, qui employait 20.000 salariés en Algérie et en Europe, avait causé un préjudice estimé par des avocats entre 1,5 et 5 milliards de dollars à l'Etat et aux épargnants.

bmk/cbo

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