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Erdogan dénonce les magistrats alliés de "groupes criminels"

Erdogan dénonce les magistrats alliés de "groupes criminels"

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois dénoncé samedi les juges à l'origine du scandale politico-financier sans précédent qui menace son gouvernement, les accusant de "travailler avec certains groupes criminels" pour "mettre en cause des gens innocents".

"Certains magistrats, malheureusement, agissent de concert avec certains groupes criminels et en collaboration avec certains médias pour mettre en cause des gens innocents en divulgant des documents confidentiels", a déploré M. Erdogan lors d'une allocution devant ses partisans à Manisa (ouest).

"Nous voulons l'unité, la solidarité. Certains mouvements, médias et cercles d'affaires ou politiques ont orchestré, depuis la Turquie, ce complot haineux", a-t-il ajouté lors de cette réunion publique organisée par son Parti de la justice et du développement (AKP).

M. Erdogan a également à nouveau accusé un "gang à l'intérieur de l'Etat" d'être à l'origine de l'enquête qui a contraint trois de ses ministres à démissionner.

Le Premier ministre vise, sans le nommer, la confrérie du prédicateur musulman Fethullah Gülen qui, après avoir longtemps été son alliée, est entrée en guerre contre son gouvernement pour dénoncer un projet de suppression d'écoles privées.

"Ces développements ne visent pas l'AKP mais la Turquie", a-t-il insisté, "ils ne peuvent pas accepter l'idée que la Turquie se développe".

Au pouvoir depuis 2002, M. Erdogan est touché par un scandale politico-financier sans précédent qui fragilise son autorité, à trois mois des élections municipales.

dg-pa/mr

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